Éric Nataf

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Éric Nataf
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Éric Nataf, 2012
Naissance
Activité principale
Distinctions
  • Prix du premier roman de l'Université d'Artois pour Autobiographie d'un Virus
  • Prix du premier roman de Chambéry
  • Coup de cœur FNAC pour "le Mal par le Mal"
  • Finaliste du prix SNCF pour polar pour "le Mal par le Mal"
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • Autobiographie d'un virus - Odile Jacob - 2004
  • Le Mal par le Mal - Odile Jacob - 2006
  • Régime Mortel - Odile Jacob - 2008
  • Moi, Abraham - Odile Jacob - 2010
  • Les Pérégrinations d'un Prophète au Pays des Ziggourats - Odile Jacob - 2012.
  • Le Fils Caché de la Lune - Odile Jacob - 2012.

Éric Nataf, né en 1960[réf. nécessaire], est un médecin, radiologue, photographe qui s’est tourné tardivement vers la littérature[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Qu’il s’agisse de la stérilité masculine dans Autobiographie d’un virus, de profilage et d’homéopathie dans Le Mal par le Mal, ou des méfaits du culte de la minceur dans Régime Mortel[2], ses personnages évoluent à contre-emploi dans des thrillers « sociologiques » qui décortiquent de l’intérieur nos mythologies contemporaines.

Dans Moi, Abraham, Nataf explore un nouveau genre littéraire, le roman biblique[3]. Il se glisse dans la peau du premier des patriarches dont il explore les atermoiements, ausculte la pensée, imaginant la découverte du monothéisme… par la bouche même de son concepteur.

Nataf continue son exploration de l'univers biblique sous forme romanesque dans "Les pérégrinations d'un prophète au temps des ziggourats"[4],[5]. Il s'agit de la suite des aventures d'Abraham, au cours de laquelle on assiste au cheminement de cet adolescent qui deviendra le père des trois religions monothéistes. Le jeune Abraham s'y retrouve en butte à la vilenie de Nimrod, monarque tout puissant des temps suméro-babyloniens, qui a juré sa perte. Roman d'aventure initiatique et parfois tragique, on vit les tribulations d'un personnage dont la bible explore mal les hésitations.

Enfin, dans son dernier thriller sorti en , que l'on pourrait définir comme thriller spatial[6], Eric Nataf, pose une question fondamentale « À quoi ressemblerait un être humain né et élevé sur une autre planète, dans des conditions de gravité différente, soumis au bombardement perpétuel des rayons cosmiques ? » « Cet « extra-terrestre » mériterait-il encore le nom de « Sapiens » ? »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sarah Balfagon. Dr Éric Nataf, écrivain malgré lui. What's up Doc ? 31 mai 2016. Lire en ligne
  2. Gérard Meudal. Éric Nataf et Thierry Serfaty : thrillers sur ordonnance. Le Monde, 24 juillet 2008. Lire en ligne
  3. Marie Stowiezky. Éric Nataf devient "Abraham". Le Point, 31 mai 2010. Lire en ligne
  4. "Les pérégrinations d'un prophète au pays des ziggourats" de Éric Nataf chez Odile Jacob. 20 minutes, 30 septembre 1999. Lire en ligne
  5. Philippe Vallet. "Les pérégrinations d'un prophète au pays des ziggourats", d'Eric Nataf. France Info, 7 juillet 2012. Écouter en ligne
  6. Pierre Golgfarb. Entre thriller et anticipation : « Le fils caché de la lune », d’Eric Nataf. Cultures-J.

Liens externes[modifier | modifier le code]