Albert Vandal

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Albert Vandal
Albert Vandal vers 1899.
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Fauteuil 11 de l'Académie française
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Vue de la sépulture.

Albert Vandal, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un historien et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Louis-Jules Albert Vandal naît dans une famille aisée. Son père est le comte Édouard Vandal, haut fonctionnaire, directeur général des postes et conseiller d'État sous le Second Empire.

Vandal suit des études de droit. Il devient docteur en droit en 1879.

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Albert Vandal entre en 1877 au Conseil d'État, tout en continuant à étudier l'histoire et le droit. Son nom appartenait toutefois trop au régime politique précédent, bien que ne s'intéressant pas de politique active, pour y faire carrière. Il le quitte en 1886[1].

En 1883, Albert Vandal est nommé professeur d'histoire diplomatique à l'École libre des sciences politiques par Émile Boutmy, sur conseil d'Albert Sorel[2]. Il donne un cous sur l'histoire diplomatique de l'Orient[2]. Il reprend le cours d'histoire diplomatique européenne donné par Albert Sorel lorsque ce dernier meurt en 1906, et ce jusqu'à sa propre mort[3].

À la suite du passage de la loi de séparation des Églises et de l’État en 1905, il écrit au pape pour lui demander d'accepter les associations cultuelles nouvellement formées.

Chevalier de la Légion d'honneur, il est élu membre de l'Académie française en 1896.

Il meurt le 30 août 1910. Il est enterré au cimetière de Bercy[4]. Son cours d'histoire diplomatique est repris par Christian Schefer, qui le professe jusqu'en 1935[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • En Karriole à travers la Suède et la Norvège, 1876
  • Louis XV et Élisabeth de Russie, étude sur les relations de la France et de la Russie au XVIIIe siècle, d'après les archives du Ministère des affaires étrangères, Prix Bordin 1882
  • Le Pacha Bonneval. Paris 1885.
  • Une ambassade française en Orient sous Louis XV : la mission du marquis de Villeneuve, 1728-1741, 1887
  • Napoléon et Alexandre Ier. L'alliance russe sous le premier empire, 1891-1896
  • Les Arméniens et la réforme de la Turquie, Conférence à la Société de géographie, Paris, E. Plon, Nourrit et Cie., 1897
  • L'Odyssée d'un ambassadeur. Les voyages du marquis de Nointel (1670-1680), 1900
  • L'Avènement de Bonaparte. I. La Genèse du Consulat. Brumaire. La Constitution de l'an VIII, 1902
  • L'Avènement de Bonaparte. II. La République consulaire, 1800, 1907.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Album Mariani, Figures Contemporaines, Paris, Librairie Henri Floury, , p. 229 du quatrième volume
  2. a et b Pierre Rain, L'École Libre Des Sciences Politiques, Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 978-2-7246-0033-9, lire en ligne)
  3. a et b Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  4. Visite en 2006 du cimetière de Bercy, sur le site « Cimetière de France et d'ailleurs », consulté le 8 juillet 2013.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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