Alexis Lacroix

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Alexis Lacroix
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Alexis Lacroix est un journaliste, éditorialiste politique, essayiste, germaniste, professeur de lettres modernes et historien des idées et de la philosophie français.

Il a été directeur adjoint de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne et responsable des Séminaires de La Règle du jeu (revue).

De à , il est directeur délégué de la rédaction de l'Express, chargé de la culture (Livres, Arts-spectacles, « Styles de ») et des Idées.

Il est le directeur des rédactions des radios Judaïques FM et Radio J, et de Studio Qualita (Jérusalem).

Biographie[modifier | modifier le code]

Germaniste et philosophe de formation, critique littéraire auprès de Michel Field au sein de l'émission Field dans ta chambre sur la chaîne de télévision Paris Première, journaliste aux pages « Débats » du Figaro de 2000 à 2007, chroniqueur sur RCJ où il anime aussi, depuis début 2009, une émission d'histoire avec Alexandre Adler (Planisphère), il a publié un premier essai intitulé Le Socialisme des imbéciles et sous-titré Quand l'antisémitisme redevient de gauche, paru aux éditions La Table Ronde en 2004, réédition Biblio-Essais.[réf. souhaitée]

Il a ensuite dirigé le service culturel puis les pages Idées et « Cartes blanches » de l'hebdomadaire Marianne tout en occupant les fonctions de rédacteur en chef adjoint[1], puis de conseiller éditorial, du Magazine littéraire. Il a collaboré régulièrement aux émissions Tout arrive et Jeux d'épreuves sur France Culture et présenté une chronique Idées dans le 6-7 de France Culture, Pas la peine de crier.[réf. souhaitée]

Le , il a rejoint France Inter, dans l'émission Les Affranchis présentée par Isabelle Giordano et, depuis le , dans l'émission Clara et les chics livres, présentée par Clara Dupont-Monod.[réf. souhaitée]

Il a créé avec Bernard-Henri Lévy, au printemps 2011, les Séminaires de La Règle du jeu, qui se tiennent chaque semaine, à Paris, au Cinéma Saint-Germain, et sont retransmis sur le site de la revue, www.laregledujeu.org. Selon Emmanuel Lemieux, dans son livre Pouvoir intellectuel (p. 216), Alexis Lacroix serait un libéral affirmé, voire « aronien »[2][source insuffisante]

À partir de , il anime sur RCJ avec Alexandre Adler un panorama hebdomadaire de l'actualité internationale (Géopolitiquement incorrect). Également sur RCJ, il intervient chaque semaine aux côtés de Josyane Savigneau dans la Chronique des livres. Il écrit régulièrement dans L'Arche, le magazine du judaïsme français, et, un temps, dans les pages Idées du Point.[réf. souhaitée]

De 2011 à 2014, il a été l'un des conseillers du président du Centre national du livre[réf. nécessaire].

Il intervient régulièrement sur BFM-TV (Week-end Direct) ainsi que sur France Info et France Culture (Avis critique) et, depuis , sur le FigaroLive et sur i24news.[réf. souhaitée]

Il est membre du comité de rédaction de la revue Le Droit de Vivre, éditée par la LICRA. Il anime le cycle de débats organisés par Benjamin Stora sur l'histoire de l'immigration au Musée de l’histoire de l’immigration de la Porte dorée, en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès.[réf. souhaitée]

Il préside le jury 2017 du prix de la Laïcité aux côtés de l'ancien Grand maître du Grand Orient de France, Patrick Kessel, président du Comité Laïcité République[réf. nécessaire].

En il crée avec Raphy Marciano l'émission Affaires publiques sur Judaïques FM, radio qu'il rejoint à l'été suivant, à l’initiative de Marc Eisenberg, président mondial de l’Alliance israélite universelle.[réf. souhaitée]

Il a fondé les Universités populaires maçonniques avec le GM du GODF, Jean-Philippe Hubsch, et l’éditeur Alain-Jacques Lacot.[réf. nécessaire].

Il dirige l’hebdomadaire Actualité Juive et enseigne les lettres modernes à l’Université catholique de Lille[réf. nécessaire].

Essais et prises de position[modifier | modifier le code]

En 2017, il a rédigé un essai aux éditions de l'Observatoire intitulé J'accuse!... 1898-2018, permanences de l'antisémitisme[3] sur la signification philosophique de l'affaire Dreyfus, où il salue le courage de l'ancien premier ministre, Manuel Valls, face au « néo-antisémitisme », à ses « agitateurs » et ses « entrepreneurs de haine ». Il s'y réclame d'une triple fidélité, « républicaine, clémenciste et sioniste ». (p.115)[réf. nécessaire]

Évoquant, toujours dans ce livre, une nouvelle « drumontisation des esprits », il retrace l'influence considérable du polémiste Édouard Drumont, à la fin du XIXe siècle, et il le qualifie notamment d'« artificier des passions atroces » (J'accuse!... 1898-2018, permanences de l'antisémitisme, éditions de l'Observatoire, , p. 33).

En , il dénonce dans un article de L'Express intitulé « Bagatelles pour un mensonge » la tentative des auteurs de Avez-vous lu Céline ? de discréditer les derniers travaux de Pierre-André Taguieff et d'Annick Duraffour[n 1].

Opposant décidé à l'antimacronisme, il analyse à l'automne 2019 l'ambition du président de la République de donner plus d'ampleur à la thématique républicaine ainsi qu'à la laïcité, et il parle à plusieurs reprises, notamment sur BFM-TV, d'une « vallsisation du macronisme ».

Début 2021, il achève un travail historique sur la République de Weimar et sa culture libérale et progressiste, incarnée par des figures comme Walter Benjamin et Walter Rathenau, et détruite par l’extrémisme. Nourri par les témoignages de Raymond Aron ou d’Ernst Cassirer, son livre s’élargit aux dimensions d’un plaidoyer actuel pour la modération politique et pour le pluralisme des démocraties parlementaires, et d’un réquisitoire contre le vertige illibéral. A sa sortie, cet essai remporte un fort écho, et est salué par des signatures aussi différentes que Bernard-Henri Lévy, Maurice Szafran, Robert Redeker, Guillaume Malaurie, Sébastien Le Fol ou encore Alexandre Adler.

Publications principales[modifier | modifier le code]

  • Le socialisme des imbéciles, biblios-essais 2007.
  • Querelles françaises, avec Blandine Kriegel, Grasset, 2008.
  • Stefan Zweig, Le chasseur d'âmes, coll., sous la direction d'Alexis Lacroix, Le Magazine littéraire, 2014.
  • La Règle du Jeu, no 61, 2016, « Dossier Elie Wiesel », avec les contributions de Manuel Valls, Émilie Frèche, Bernard-Henri Lévy…
  • Dictionnaire Rosenzweig, (Postface) sous la direction de Salomon Malka, éditions du Cerf, 2016.
  • La politique étrangère du Front National, avec Pervenche Beres et Jean-Yves Camus, Fondation Jean-Jaures/Fondation européenne d’études progressistes, 2016.
  • J'accuse!... 1898-2018, permanences de l'antisémitisme, éditions de l'Observatoire, 2018.
  • La fraternité est un combat, avec Jean-Philippe Hubsch, Dervy, 2021.
  • Mémoires coloniales, avec Pierre Nora et Benjamin Stora, Bayard, 2021.
  • Penser les frontières, avec Régis Debray et Benjamin Stora, Bayard, 2021.
  • La République assassinée, Weimar 1922, Cerf, mai 2022.
  • Le Penseur des prochains jours, Raymond Aron, Presses de la Cité, janvier 2024.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Annick Duraffour est agrégée de Lettres et spécialiste de l'histoire du racisme et de l'antisémitisme[4] »

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]