Alfred Assollant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Alfred Assolant)
Alfred Assollant
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Assollant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
AlcesteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Le capitaine Corcoran et sa tigresse Louison, illustration d'Alphonse de Neuville dans l'édition de 1898.

Alfred Assollant, parfois écrit Assolant, né à Aubusson (Creuse) le et mort à Paris le [1], est un romancier français, auteur de romans pour la jeunesse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Licencié ès Lettres, il commença par enseigner l'histoire à Paris et dans quelques autres villes mais, s'étant attiré les foudres de son recteur pour ses opinions républicaines, il chercha à s'assurer une existence plus libre en Amérique du Nord et entreprit un voyage aux États-Unis. Déçu, il revint à Paris où, en 1858, il publia sous le titre de Scènes de la vie des États-Unis plusieurs nouvelles qui suscitèrent de l'intérêt par leur vie et leur couleur locale. Par la suite se succédèrent rapidement des romans et des nouvelles où apparaissaient une certaine indifférence vis-à-vis de l'ordre et de la mesure et un goût pour le paradoxe et les traits d'esprit.

Farouche opposant de Napoléon III, il collabora à la presse d'opposition, puis devint auteur de romans pour la jeunesse. En 1867, il publia Les Aventures du capitaine Corcoran dans la Bibliothèque rose de Louis Hachette. Après la guerre de 1870, il fut surtout un écrivain politique, surtout dans les organes proches des partisans de la Commune. Il ne manqua pas non plus à chaque occasion de manifester sa haine des Allemands comme dans Le docteur Judassohn. Il a écrit sous le nom d'« Alceste ».

Après plusieurs échecs successifs à la députation, il termine sa vie dans l'anonymat et meurt à Paris en 1886. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (53e division)[2],[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Scènes de la vie des États-Unis (trois récits : Acacia, Les Butterfly, Une fantaisie américaine) 1858- Éditeur L. Hachette & Cie
  • Deux amis en 1792 1859 - Éditeur L. Hachette& Cie
  • Histoire du célèbre Pierrot écrite par le magicien Alcofribas, traduite du sogdien (1860)- Éditeur Michel Levy Texte en ligne
  • Brancas. Les Amours de Quaterquem (1860) Éditeur L. Hachette & Cie Texte en ligne
  • La Mort de Roland, fantaisie épique (1860) Éditeur L. Hachette & Cie
  • Les Aventures de Karl Brunner, docteur en théologie, par lord Claudius Hastings Cumbermere (1860)
  • Le Branle-Bas européen 1861 - Éditeur DENTU Paris
  • À ceux qui pensent encore (1861) Texte en ligne
  • D'heure en heure (1862)
  • Marcomir, histoire d'un étudiant (1862) Éditeur L. Hachette & Cie Texte en ligne
  • Jean Rosier / Rose d'Amour / Claude et Juliette 3 nouvelles (1862) - L. Hachette & Cie
  • Vérité ! Vérité ! (1863)
  • Une Ville de garnison (1865) Éditeur DNETU Paris Texte en ligne
  • Pensées diverses, impressions intimes, opinions et paradoxes de Cadet-Borniche, sonneur de cloches de la cathédrale de Felletin (Creuse), sur la poésie, la gymnastique, l'esthétique, la physique, la métaphysique et l'hyperphysique, et les sciences adjacentes et sous-jacentes (1864)
  • 1812. Campagne de Russie (1866)
  • Gabrielle de Chênevert 1866 - Michel LEVY frères Éditeurs Paris
  • Un quaker à Paris ; suivi de Causerie (1866) Texte en ligne
  • Les Aventures (merveilleuses mais authentiques) du capitaine Corcoran (1867) Texte en ligne tome 1 et 2 / en MP3 tome 1 et 2.
  • Mémoires de Gaston Phoebus (1867)
  • Le Droit des femmes (1868)
  • L'Aventurier. I. Un Amour républicain (1868)
  • La Confession de l'abbé Passereau (1869)
  • Un millionnaire suivi de Trop Tard 1870 - Éditeur DENTU Paris Texte en ligne
  • François Buchamor : récits de la vieille France (1873) Texte en ligne
  • Le Puy de Montchal (1874)
  • Rachel, histoire joyeuse (1874)
  • Le Seigneur de Lanterne (1874)
  • L'Aventurier. II. Un Duel sous l'Empire 1875 - Éditeur DENTU Paris
  • La Croix des prêches (1875)
  • Léa (1876) Texte en ligne
  • Un mariage au couvent (1877)
  • Le Plus Hardi des gueux 1878 - Éditeur DENTU Paris
  • Montluc le Rouge (2 volumes, 1878-1879)
  • Le Vieux Juge (1879) - Éditeur DENTU Paris
  • Nini 1879 - Éditeur DENTU Paris
  • Le Tigre (1879)
  • Hyacinthe (1880) Texte en ligne
  • Pendragon (1881)
  • Chiffon 1881 - Éditeur DENTU Paris Texte en ligne
  • La Bataille de Laon (1814) (1881) Texte en ligne, reparu en feuilleton dans L'Humanité en 1918.
  • La Fête de Champdebrac (1882)
  • Les Crimes de Polichinelle (1883) - Éditeur DENTU Paris
  • Acacia (1883)
  • Plantagenet (2 volumes) (1885) - Éditeur DENTU, Paris
  • Désirée (1886)
  • La Chasse aux lions (1887). Texte en ligne lire en ligne sur Gallica
  • Rose d'amour (1889)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès d'Alfred Assollant, Paris, 10e, n° 1087, daté du 5 mars 1886, accessible en ligne depuis le formulaire en ligne des Archives de Paris.
  2. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 51.
  3. Amis et Passionnés du Père-Lachaise.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]