Edme Mentelle

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Edme Mentelle
Edme Mentelle (1801)
Biographie
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Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Mentelle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
M. l'abbé D. C. d'H ***, M ***Voir et modifier les données sur Wikidata
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Edme Mentelle, né le [1] à Paris où il est mort le [2], est un géographe français. Il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages dont plusieurs ont eu beaucoup de succès et d'un Atlas universel composé de 170 cartes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils d'Edme Mentelle, « bourgeois de Paris » (1760), et de Geneviève Poisson. Il est le frère de François Simon Mentelle (1731-1799 Cayenne), ingénieur géographe en Guyane[3].

Élève de Jean-Baptiste-Louis Crevier au collège de Beauvais, Mentelle obtient un emploi dans l'administration des fermes générales. Il publie quelques poésies et comédies sans rencontrer le succès, puis se met à l'étude de la géographie et devient professeur de géographie et d'histoire à l'École militaire (attesté en 1760-1781).

En 1786, pour le fils aîné de Louis XVI, il réalise avec Jean Tobie Mercklein un globe composite, voire « gigogne », comprenant trois éléments : sa face externe représente le globe terrestre ; sa face interne, la voûte céleste ; à l'intérieur, une boule figure les profondeurs des mers. Il est exposé dans les appartements du dauphin au château de Versailles (V 5243 ; dépôt du département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, Ge A 356 Rés.).

Il est l'auteur des volumes consacrés à la Géographie ancienne par l'Encyclopédie méthodique.

Dès les années 1780, il est très proche de Jacques Pierre Brissot (il est parrain de son second fils en 1785) et de Madame Roland[4].

Partisan de la Révolution, il enseigne aux Écoles centrales, puis à l'École normale. Il est élu membre de l'Institut national des sciences et des arts en 1795.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1814.

Famille[modifier | modifier le code]

Il épouse : 1° en 1760[5], Marie Anne de Noireterre, fille de Charles de Noireterre et Marie Anne Voile de Villarnou (sœur de Catherine mariée à Pierre Bourgeois, mathématicien[6]);

2° Catherine Vincent, fille de Bernard Vincent, maître de danse de l’École royale militaire, et de Marie Madeleine Malter, issus d'une grande famille de maîtres de danse[7];

3° en 1806 Pomme Reine de la Gorinière, âgée de 34 ans.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Biographie universelle, tome XXVII, p. 658.
  2. « Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen », Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, p. 39.
  3. Noyer, « Notice sur la vie et les travaux de Simon MENTELLE, ingénieur géographe à Cayenne », Annales maritimes et coloniales, Volume 19, p. 297-310. Numérisé.
  4. Claude Perroud, « Appendice S. MENTELLE », Lettres de Madame Roland de 1780 à 1793, Paris, Imprimerie nationale, 1900-1902, p. 767-777. Numérisé.
  5. Archives Nationales, MC/ET/LIII/368, 23 novembre 1760, contrat de mariage Edme Mentelle, « professeur d'histoire et de géographie à l'École royale Militaire » & Marie Anne de Noireterre. Parmi les témoins, il y a son frère et Marie Bonafou d'Albert.
  6. http://www.pastellists.com/Genealogies/Noireterre.pdf
  7. Archives nationales, Y5081A, 1e mai 1781, envoi en possession Vincent, suivi d'un acte de notoriété du 28 avril 1781 établi par Jacques Pierre Brissot. Numérisé sur famillesparisiennes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michael Heffernan, « Edme Mentelle’s Geographies and the French Revolution », dans David N. Livingstone, Charles W. J. Withers (éd.), Geography and Revolution, Chicago, University of Chicago Press, 2005, p. 273-303.
  • Leslie R. Marchant, « Edmunde Mentelle, 1730–1815 and François-Simon Mentelle, 1731–1799 », Geographers: Biobibliographical Studies, 11, 1987, p. 93-103.
  • Claude Perroud, « Appendice S. MENTELLE », Lettres de Madame Roland de 1780 à 1793, Paris, Imprimerie nationale, 1900-1902, p. 767-777. Numérisé.
  • Claude Perroud, « Jany, le dernier correspondant de Madame Roland », La Révolution française, janvier 1896, tiré à part de 36 pages, numérisé.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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