Ernest Duvergier de Hauranne

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Ernest Duvergier de Hauranne
Fonction
Député du Cher
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Duvergier de Hauranne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Mère
Camille-Cécile Micoud d'Umons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Berthe de La Rue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Pierre Duvergier de Hauranne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Louis Prosper Ernest Duvergier de Hauranne, né à Paris le et mort à Trouville-sur-Mer le , est un journaliste, auteur de récits de voyages et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Prosper Duvergier de Hauranne, et petit-fils du baron Charles Emmanuel Micoud d'Umons, Ernest Duvergier de Hauranne fait de bonnes études avant de voyager aux États-Unis. Rentré en France, il publie ses impressions (Huit mois en Amérique, lettres et notes (1866)), et écrit deux brochures politiques qui lui valent un certain renom : Le Gouvernement personnel et La Coalition libérale en 1869. Il est alors très répandu dans les cercles orléanistes.

Capitaine de mobiles pendant la guerre franco-allemande de 1870, blessé à Beaune-la-Rolande et décoré, il est l'un des deux candidats du parti conservateur dans le Cher et est élu le 2 juillet 1871 à l'Assemblée nationale. Il est réélu le 20 février 1876. Il se déclare en faveur de la République conservatrice, combat l'Ordre moral, représente l’arrondissement de Sancerre (1876) et est l’un des 363 députés qui se prononcèrent contre le cabinet de Broglie.

Journaliste et auteur de récits de voyage, Ernest Duvergier de Hauranne est principalement connu pour son ouvrage Huit mois en Amérique.

« À Montréal, je suis en pays français. Autant, il est déplaisant de rencontrer des indigènes qui, par politesse ou ostentation de science, veulent me baragouiner ma langue, autant résonne harmonieusement à mon oreille ce jargon normand qui a gardé tout l’accent du terroir. »

— Huit mois en Amérique, 5 août 1864, vol. 59, p. 106

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division)[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Huit mois en Amérique, lettres et notes de voyage, 1864-1865, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1866
  • La Coalition libérale Paris, Le Chevalier, 1869
  • Le Gouvernement personnel Paris, Le Chevalier, 1869
  • La République conservatrice, Paris, G. Baillière, 1873
  • Les États-Unis pendant la guerre de Sécession, Éd. Albert Krebs, Paris, Calmann-Lévy, 1990
  • Du Caractère de Faust et du génie de Goethe, Paris, E. Donnaud, [s. d.]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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