Georges Lautner

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Georges Lautner
Georges Lautner en 1966.
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Georges Marion Charles LautnerVoir et modifier les données sur Wikidata
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Georges Lautner est un réalisateur et scénariste français, né le à Nice[1],[2] et mort le à Neuilly-sur-Seine[3].

Attiré dès ses débuts vers la comédie, Lautner est surtout connu pour avoir mis en image les plus fameuses répliques de Michel Audiard, leur collaboration la plus célèbre restant Les Tontons flingueurs. Ses incursions dans les autres genres — dont Le Professionnel en 1981 ou La Maison assassinée en 1988 — connurent également le succès. Il demeure une grande figure de la comédie française des années 1960 à 1980.

Il est le fils de l’actrice française Renée Saint-Cyr, célèbre dans les années 1930 et 1940, qu’il a fait tourner dans onze de ses films, à partir des années 1960.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et jeunesse[modifier | modifier le code]

Georges Marion Charles Lautner naît à Nice en 1926[4], d’une mère comédienne, Marie-Louise Vittore dite Renée Saint-Cyr (1904-2004), et d’un père joaillier d'origine catholique et viennoise, qui s’installe ultérieurement à Vichy[5], Charles Léopold Lautner (1893-1938). Son père a été aviateur pendant la Première Guerre mondiale : il était mitrailleur aérien, après avoir été incorporé un an avant le début de la guerre, le , au 2e régiment de chasseurs d'Afrique (croix de guerre coloniale) ; après la guerre, poursuivant ce qui est devenu une passion, il participe à des meetings aériens. Mais il se tue à 45 ans (son fils Georges a alors 12 ans) le , dans l’accident d'un Farman 402 de l'aéroclub de Vichy alors qu'il réalisait un vol de loisir au-dessus de la station thermale avec une jeune cantatrice[5].

En 1933, après avoir passé une partie de son enfance dans le Midi, le petit Georges Lautner suit sa mère à Paris car elle commence une carrière cinématographique : dès ses débuts, elle connaît le succès avec Les Deux Orphelines dont elle tient le rôle principal. Son jeune fils découvre alors le cinéma et fréquente les salles obscures. Mais cette période joyeuse est ternie cinq ans plus tard par la mort de son père[1],[2].

Études[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est scolarisé au lycée Janson-de-Sailly, à Paris. Malgré cette période difficile, il essaie de préserver une jeunesse fêtarde, puis se sentant concerné par ce qui se passe en France, il n'hésite pas à venir observer de plus près les événements dans la capitale, ce qui ne manque pas de développer son sens critique.

Après la libération de Paris et avoir obtenu un baccalauréat philosophie-sciences, Lautner se tourne vers le cinéma, notamment en faisant de « petits boulots » : ses débuts se font en 1945 comme décorateur dans La Route du bagne, de Léon Mathot. En 1947, il interrompt son début de carrière professionnelle pour son service militaire qu’il effectue en Autriche : celui-ci est néanmoins l’occasion de faire un stage de projectionniste 16 mm ; il est ensuite affecté au Service cinématographique des armées (SCA) de Paris, où il côtoie Claude Lecomte et Marcel Bluwal.

Carrière[modifier | modifier le code]

Au sortir de l'armée, son expérience en matière de pellicule lui vaut de devenir en 1949 le second assistant-réalisateur de Sacha Guitry pour Le Trésor de Cantenac. Durant les années 1950, il continue d'être assistant réalisateur (pour Les Chiffonniers d'Emmaüs — rencontrant sur le tournage le cascadeur Henri Cogan, devenu son fidèle collaborateur et ami — et Courte tête), puis il fait des apparitions dans des films comme Capitaine Ardant. Alors qu'il avait pour ambition de devenir comédien, qu'il dut abandonner car il était trop timide et n'avait pas les dons nécessaires, Lautner préfère rester derrière la caméra. Il apprend très vite à user du système D[réf. nécessaire], ce qui lui confère une efficacité à toute épreuve dès qu'il s'agit de pallier les imprévus. Grâce à de bonnes capacités relationnelles, il a pour habitude d'aller discuter avec les seconds rôles et les figurants durant les tournages : se rendant compte qu’il sait mettre à l'aise les comédiens, le goût de devenir réalisateur lui vient progressivement.

En 1958, le directeur de production Maurice Juven le remarque et lui confie la réalisation de La Môme aux boutons, tourné en un mois avec des acteurs de boulevard. Malheureusement, le premier long métrage de Lautner est un échec commercial. Néanmoins, après ce premier essai, le jeune cinéaste se voit confier par Juven une nouvelle réalisation, celle de Marche ou crève. Cette adaptation d'un roman de Jack Murray, que le réalisateur signe avec Pierre Laroche (qui va collaborer sur cinq films du réalisateur), est considérée par Lautner comme sa première vraie réalisation. Le film amortit l'échec du précédent, lui permettant d’obtenir avec son équipe la mise en scène du drame Arrêtez les tambours, qui connaît un certain succès en salles (1,6 million d'entrées)[6]. Ce film marque le début de la collaboration de Lautner avec le chef-opérateur Maurice Fellous.

Mais c'est en 1961 qu'il acquiert sa réputation auprès du grand public avec Le Monocle noir. Adapté d'un roman du colonel Rémy, cette comédie policière — avec Paul Meurisse dans le rôle du « Monocle », agent secret français — est également un succès commercial (1,6 million d'entrées[6]) et aura deux suites. En 1962, il tourne Le Septième Juré, drame psychologique avec Bernard Blier.

Sa façon de tourner — usage du champ et contre-champ[a] — lui vaut d'être recommandé par Bernard Blier et Michel Audiard (qui va collaborer avec Lautner pour une dizaine de films) à Alain Poiré, dirigeant de Gaumont International[b]. Or, Poiré a la réputation de savoir dénicher les talents.

Reconstitution de la fameuse bouteille d'alcool, dit «  brutal », du film Les Tontons flingueurs, lors de la scène des quatre compères attablés dans la cuisine.

En 1963, Poiré lui offre la réalisation des Tontons flingueurs, dont le dialoguiste est Michel Audiard et la distribution comprend Lino Ventura (qui remplace Jean Gabin après un désaccord avec Lautner), Bernard Blier, Jean Lefebvre, et Francis Blanche. Le film, sommet de la parodie de film policier, est à nouveau un succès avec plus de trois millions d'entrées[6] ; il devient même un classique du cinéma français bien qu'il ait été mal accueilli par la critique à l'époque de sa sortie, au point d’être régulièrement rediffusé par les chaînes de télévision française jusqu’au début des années 2000.

Lautner rencontre à la même époque Mireille Darc et la fait tourner dans une dizaine de films, notamment : Des pissenlits par la racine ; Les Barbouzes, nouvel opus du groupe Audiard-Lautner-Blier-Ventura-Blanche ; Galia, film sur la libération sexuelle ; Ne nous fâchons pas ; La Grande Sauterelle.

Georges Lautner lors de l'hommage à Jean-Paul Belmondo au Festival de Cannes 2011.

En 1968, il réalise le film policier Le Pacha, dialogué par Audiard, avec un Jean Gabin réconcilié. Au début du tournage, l'atmosphère est néanmoins lourde. Gabin se retrouve désarçonné par le style Lautner : gros plans à répétition, nombreuses coupes… de plus, le réalisateur, timide par nature, est très impressionné par le comédien. Mais quand les premiers rushes sont montés, mis en musique et projetés, Gabin comprend alors le style et le ton du film. Cela le décide à faire confiance au réalisateur pour le reste du tournage. Après quelques problèmes avec la censure, le film sort et connaît à la fois un succès public et critique. Après l'échec de son long métrage américain La Route de Salina, il tourne la comédie Laisse aller... c'est une valse !, avec Jean Yanne. Ce film marque par ailleurs les débuts de Coluche au cinéma.

Les années 1970 sont prolifiques pour Lautner, qui connaît succès sur succès avec Il était une fois un flic, Quelques messieurs trop tranquilles, La Valise, Les Seins de glace, On aura tout vu et Mort d'un pourri : il fait tourner des acteurs confirmés comme Jean-Pierre Marielle, Alain Delon et Pierre Richard, mais aussi des acteurs débutants comme Gérard Lanvin et Miou-Miou.

Après une collaboration — difficile — avec Delon (pour Les Seins de glace et Mort d'un pourri), Georges Lautner fait tourner Jean-Paul Belmondo en 1979 dans Flic ou Voyou. Devenus amis, Belmondo et Lautner signent ensuite trois films en commun : Le Guignolo, Le Professionnel, énorme succès en 1981, et Joyeuses Pâques qui atteint près de 3,5 millions d'entrées.

Le réalisateur aux 23e Rencontres cinématographiques de Cannes en 2010.

La seconde moitié des années 1980 est marquée par la fin de sa collaboration avec Michel Audiard (disparu en ) ; elle oscille entre succès (La Maison assassinée, avec Patrick Bruel) et échecs commerciaux.

fin de carrière[modifier | modifier le code]

La carrière cinématographique de Georges Lautner a pris une tournure moins heureuse après son dernier film avec Belmondo en 1992, L'Inconnu dans la maison qui ne rencontre pas le succès escompté. Il cesse alors de travailler pour le cinéma, se limitant à quelques téléfilms. À partir de 2000, il a fait face à une inactivité forcée ne voulant pas dit-il "s'accrocher au cinéma comme à une pension de retraite". Malgré cette période difficile, sa dernière grande joie est venue de Quentin Tarantino, qui utilise la musique de « La route de Salina »dans "Kill Bill Volume 2" en 2004. Cet hommage le ravit, d'autant plus qu'il est solennellement reçu au Festival de Cannes à l'âge de 78 ans, un lieu où jamais un de ses propres films n'a été présenté[7].

En 2007, il est président du jury au Festival du cinéma russe à Honfleur.

Mort[modifier | modifier le code]

Georges Lautner meurt le à Neuilly-sur-Seine[4], des suites d'un cancer, à l'âge de 87 ans. Il est inhumé, au côté de sa mère, Renée Saint-Cyr, au cimetière du Château à Nice, situé sur un promontoire rocheux dominant la Méditerranée, après une cérémonie religieuse en la cathédrale Sainte-Réparate[8] voisine.

Postérité[modifier | modifier le code]

Sépulture de Georges Lautner au cimetière du Château à Nice.

Georges Lautner fait partie des cinéastes populaires, peu appréciés par la critique de son époque[9]. En 1963, lorsque sort Les Tontons flingueurs, le film est éreinté par la critique, qui le trouve trop caricatural et à peine divertissant[10], mais il rencontre un réel succès auprès du public, puisqu'il totalise 3 342 393 entrées en France[11],[12]. Aujourd'hui, Les Tontons flingueurs est considéré comme un film culte[9],[13],[14] et rencontre un succès d'audience à chaque diffusion à la télévision[15],[16].

Lautner obtient, en 1981, son plus grand succès commercial avec Le Professionnel, qui totalise 5 243 511 entrées[6].

Le long de sa carrière, les films qu'il a réalisés ont réuni 60,5 millions de spectateurs dans les salles françaises[6],[11].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Les films réalisés par Georges Lautner ont totalisé près de 60 750 000 entrées au box-office français. Le classement annuel de L'Invité surprise, sorti en 1989, n'est pas connu.

Source : Filmographie de Georges Lautner sur jpbox-office.com

Film Année
(sortie France)
Entrées France Classement annuel
La Môme aux boutons 1958 143 683 118e
Marche ou crève 1960 827 478 105e
Arrêtez les tambours 1961 1 642 335 45e
Le Monocle noir 1961 1 624 192 46e
En plein cirage 1962 635 634 85e
Le Septième Juré 1962 1 172 121 60e
L'Œil du Monocle 1962 1 254 646 57e
Les Tontons flingueurs 1963 3 342 393 8e
Des pissenlits par la racine 1964 1 517 887 31e
Le Monocle rit jaune 1964 1 345 696 42e
Les Barbouzes 1964 2 430 611 15e
Les Bons Vivants 1965 1 391 061 27e
Galia 1966 1 221 456 32e
Ne nous fâchons pas 1966 1 877 412 18e
La Grande Sauterelle 1967 1 026 237 37e
Fleur d'oseille 1967 692 401 56e
Le Pacha 1968 2 050 211 17e
La Route de Salina (Road to Salina) 1970 446 788 76e
Laisse aller... c'est une valse ! 1971 1 386 576 25e
Il était une fois un flic 1972 2 045 307 15e
Quelques messieurs trop tranquilles 1973 2 067 380 14e
La Valise 1973 1 208 862 33e
Les Seins de glace 1974 1 462 693 31e
Pas de problème ! 1975 1 810 393 19e
On aura tout vu 1976 1 290 565 27e
Mort d'un pourri 1977 1 854 317 11e
Ils sont fous ces sorciers 1978 844 890 49e
Flic ou Voyou 1979 3 950 691 3e
Le Guignolo 1980 2 876 016 9e
Est-ce bien raisonnable ? 1981 722 402 58e
Le Professionnel 1981 5 243 511 4e
Attention, une femme peut en cacher une autre ! 1983 1 107 386 44e
Joyeuses Pâques 1984 3 428 889 8e
Le Cowboy 1985 707 265 61e
La Cage aux folles 3 1985 1 693 202 25e
La Vie dissolue de Gérard Floque 1987 648 940 50e
La Maison assassinée 1988 974 072 30e
L'Invité surprise 1989 215 268[17] NC
Présumé dangereux 1990 63 016 142e
Triplex 1991 68 670 144e
Room Service 1992 43 083 145e
L'Inconnu dans la maison 1992 413 794 71e
Total - 60 748 158 -

Télévision[modifier | modifier le code]

Scénariste[modifier | modifier le code]

Assistant réalisateur[modifier | modifier le code]

Collaborations récurrentes[modifier | modifier le code]

Georges Lautner a fait de Mireille Darc (treize fois), sa mère Renée Saint-Cyr (onze fois), Michel Galabru (huit fois), Bernard Blier (huit fois), Henri Guybet (sept fois), Jean Lefebvre (six collaborations), Francis Blanche (six fois), Jean-Paul Belmondo (cinq fois), Miou-Miou (cinq fois), Michel Constantin (quatre fois), Lino Ventura (trois collaborations) et Paul Meurisse (trois fois), ses acteurs fétiches.

Œuvres écrites et présence dans l’édition[modifier | modifier le code]

Autobiographie[modifier | modifier le code]

Scénario[modifier | modifier le code]

Bandes dessinées[modifier | modifier le code]

  • Avec Philippe Chanoinat (pour le scénario), Phil Castaza (dessins), On achève bien les cons !, Toulon : Soleil Productions, , 52 p. (ISBN 2-84565-655-6)
  • Georges Lautner (scénario), Wilmaury (illustrations et couleur), Baraka vol. 1 : La Pilule de la chance, Paris : Emmanuel Proust, coll. « Ciné9 », , 48 p. (ISBN 2-84810-034-6)
  • Georges Lautner (scénario), Wilmaury (illustrations et couleur), Baraka vol. 2 : La Chance aux trousses, Paris : Emmanuel Proust, coll. "Ciné9", , 48 p. (ISBN 2-84810-083-4)
  • Avec Philippe Chanoinat (pour le scénario), Philippe Castaza (illustrations), Les Cons, ça ose tout, Paris : Le Lombard, , 46 p. (ISBN 2-8036-2178-9)

Préfaces de Georges Lautner[modifier | modifier le code]

  • Didier Gayraud, Belles Demeures en Riviera : 1835-1930, Nice : Gilletta, 2016, 300 p. (ISBN 978-2-35956-084-8)
  • Philippe Chanoinat et Charles Da Costa (illustrations), Les Tontons éparpillés façon puzzle, Grenoble : Glénat, , 48 p. (ISBN 978-2-344-01608-4)
  • Philippe Lombard, Les Grandes Gueules du cinéma français : Gabin, Ventura, Belmondo, Delon, Paris : L'Express éditions, coll. "Studio ciné live", , 189 p. (ISBN 978-2-84343-942-1)
  • Jeff Domenech, Belmondo, du rêve à la réalité, Paris : Democratic Books, , 193 p. (ISBN 978-2-36104-042-0)
  • Philippe Chanoinat et Charles Da Costa (dessins), Les Films du dimanche soir, Paris : 12 bis, , 46 p. (ISBN 978-2-35648-231-0)
  • Rémy Julienne, Ma vie en cascades, préface avec Claude Pinoteau. Paris : Éditions n° 1, , 219 p. (ISBN 978-2-84612-259-7)
  • Arnaud Gobin et Jacques Rouzet (direction), Les grandes affaires criminelles des Alpes-Maritimes, Clermont-Ferrand : Ed. De Borée, , 351 p. (ISBN 978-2-84494-679-9)
  • Philippe Chanoinat (scénario) et Philippe Castaza (illustrations), Les Teigneux (vol. 1) : Bazooka twist, Toulon : Soleil, , 48 p. (ISBN 2-84565-321-2)
  • Philippe Chanoinat (scénario) et Philippe Castaza (illustrations), Les Teigneux (vol. 2) : Carnage boogie, Toulon : Soleil, , 48 p. (ISBN 2-84565-462-6)
  • Jean-Luc Denat et Pierre Guingamp, Les Tontons flingueurs et les Barbouzes, toute une époque !..., . Paris : L'Harmattan, coll. "Champs visuels", , 192 p. (ISBN 2-7384-6841-1)

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L’usage du champ et contre-champ qui permet de jouer avec la profondeur et d'orchestrer une composition visuelle particulière devient une de ses marques de fabrique, avec les gros plans, de manière à mettre en valeur les comédiens et le dialogue.
  2. Gaumont International est une filiale de la société Gaumont : elle est chargée des productions de films, et dispose d’un registre important de grands succès populaires, en particulier dans le domaine de la comédie.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alain Kruger, « À voix nue : Georges Lautner », France Culture, .
  2. a et b Anthony Palou, « Georges Lautner au terminus des prétentieux », Le Figaro, .
  3. « Actes de naissance et de décès », sur CinéArtistes (consulté le ).
  4. a et b Voir le fichier des personnes décédées sur matchID.
  5. a et b Nicole Périchon, Éphémérides vichyssoises : 366 jours de l'histoire de Vichy, Champétières, éditions des Monts d'Auvergne, , 275 p. (ISBN 978-2-915841-70-1), p. 134 et 135.
  6. a b c d et e « Georges Lautner : Box-office », sur JP Box-office (consulté le ).
  7. https://www.parismatch.com
  8. « Vidéo. Dernier adieu à Georges Lautner dans le Vieux-Nice », sur nicematin.com, Nice-Matin, (consulté le ).
  9. a et b François-Guillaume Lorrain, « Georges Lautner, le dernier survivant des Tontons flingueurs », Le Point, .
  10. Mathilde Cesbron, « Georges Lautner, une carrière de flingueur au cinéma », sur Le Figaro, (consulté le ).
  11. a et b « Georges Lautner nous a quitté », sur Boxofficestory (consulté le ).
  12. Box-office du film "Les Tontons flingueurs" (3 321 121 entrées en 1963 et 21 272 entrées à la reprise de 2009).
  13. É.D., « Les Tontons flingueurs ont 50 berges », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Le réalisateur des Tontons flingueurs, Georges Lautner, est décédé », Le Nouveau Cinéphile, mis en ligne et consulté le 23 novembre 2013.
  15. « Georges Lautner, le paternel des tontons flingueurs est mort », sur Le Point.fr, (consulté le ).
  16. « Georges Lautner, le papa des «tontons», est mort », sur Libération.fr, (consulté le ).
  17. Renaud Soyer, « Box-office Michel Galabru », sur Box Office Story, (consulté le ).
  18. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres d’entretiens
  • José-Louis Bocquet, Georges Lautner : Foutu fourbi, La Sirène, 2000. Rééd. Horizon illimité, 2002.
  • José-Louis Bocquet, Conversations avec Georges Lautner, La Table ronde, 10/2017, 300 p. (ISBN 978-2-7103-8168-6)
Sur Georges Lautner et ses films
  • Philippe Chanoinat (textes) et Michel Rodrigue, préface Jean-Paul Belmondo, Lautner s'affiche, Paris : Le Lombard, , 53 p. (ISBN 978-2-8036-2361-7)
  • Pierre-Jean Lancry, Pleins feux sur Les Tontons flingueurs, Boulogne-Billancourt : Horizon illimité, , 124 p. (ISBN 2-84787-038-5)
  • Philippe Lombard, L'Univers des Tontons flingueurs : le décodeur du film culte, Paris : First éditions, coll. « Le petit livre... », , 159 p. (ISBN 978-2-7540-5612-0)
  • Stéphane Germain, Géga (illustrations), Le Dico flingueur des Tontons et des Barbouzes, Paris : Hugo Image, octobre 2013, 159 p. (ISBN 978-2-7556-1312-4)
  • Charles Da Costa et Philippe Chanoinat, Allons messieurs, Ne nous fâchons pas, Paris : 12 bis, , 47 p. (ISBN 978-2-35648-460-4)

Liens externes[modifier | modifier le code]