Guy Boley
| Naissance |
Besançon, France |
|---|---|
| Activité principale | |
| Distinctions |
Prix Françoise-Sagan (2016) |
| Langue d’écriture | français |
|---|
Œuvres principales
Fils du feu (2016)
Guy Boley, né le 30 décembre à Besançon, est un écrivain français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Guy Boley naît et grandit dans le quartier des Chaprais à Besançon au sein d'une famille ouvrière bisontine[1]. Il a pratiqué de nombreux métiers manuels – ouvrier, maçon mais aussi garde du corps ou chauffeur – et artistiques – saltimbanque, acrobate, funambule (il collabore avec Michel Menin), directeur de cirque et cascadeur[2] –, avant de se consacrer à l'écriture tout d'abord comme dramaturge pour le spectacle vivant avec une centaine de pièces de théâtre et de danse[3],[4].
Il publie son premier roman en 2016 – à 64 ans, après trente ans de refus d'éditeurs, puis la découverte de la littérature de Pierre Michon qui transformera son approche de l'écriture[2] –, avec Fils du feu qui reçoit un très bon accueil critique[4],[5] et de nombreux prix littéraires[6]. Il est remarqué notamment pour son « ton singulier » et son « écriture poétique[2] ». De même pour son deuxième roman Quand Dieu boxait en amateur (2018) – consacré à son père, René Boley, forgeron bisontin et boxeur amateur[7],[8],[9] – qui est retenu dans la première sélection du prix Goncourt 2018[10]. Ces deux romans constituent les deux premiers volets d'une trilogie consacrée à ses origines et au monde prolétaire disparu[7].
Il vit à Mesmay dans le Doubs[1].
Œuvre[modifier | modifier le code]
- Brèves de Comtois avec Yves Perton, éditions Castor et Pollux / éditions Dartagnan, 2000 (ISBN 978-2912756381)
- Fils du feu, éditions Grasset, 2016 (ISBN 9782246862116) — Prix Françoise-Sagan, grand prix SGDL du premier roman[11], prix littéraire Georges-Brassens et prix Alain-Fournier en 2016[6] ; prix littéraire Québec-France Marie-Claire-Blais en 2018[6].
- Quand Dieu boxait en amateur, éditions Grasset, 2018 (ISBN 9782246818168) — Prix Sport Scriptum 2018 qui récompense le meilleur ouvrage de l'année consacré au sport, remis par l'Union des journalistes de sport en France et la FDJ[12] ; prix Mottart de l’Académie française 2019
- Funambule majuscule – Lettre à Pierre Michon suivie de Réponse de Pierre Michon, éditions Grasset, 2021 (ISBN 9782246825609)
- À ma sœur et unique, éditions Grasset, 2023 (ISBN 978-2-246-83533-2) - Prix des Deux Magots 2023
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Pierre Laurent, « Guy Boley publie un livre hommage à son père, enfant des Chaprais », L'Est républicain, 9 septembre 2018.
- Jean-Claude Raspiengeas, « Guy Boley, l’ermite du Jura », La Croix, 18 octobre 2018.
- Guy Boley, par Marie Sellier sur le site de la Société des gens de lettres, consulté le 14 décembre 2018.
- Jean-Claude Raspiengeas, « Fils du feu par Guy Boley, la forge du temps perdu », La Croix, 10 octobre 2016.
- Jean-Claude Perrier, « L’enclume et la marteau », Livre Hebdo, 10 juin 2016.
- Cécilia Lacour, « Guy Boley remporte le prix Québec-France Marie-Claire Blais 2018 », Livre Hebdo, 13 avril 2018.
- Jean-Claude Raspiengeas, « Quand Dieu boxait en amateur de Guy Boley », La Croix, 18 août 2018.
- Laurence Houot, « Quand Dieu boxait en amateur, de Guy Boley : la gloire de son père », Culturebox, France Télévision, 11 octobre 2018.
- Olivia Gesbert, « L’uppercut littéraire de Guy Boley », La Grande Table, France Culture, 29 septembre 2018.
- Sophie Courageot, « Prix Goncourt : l'auteur bisontin Guy Boley parmi la première sélection », France 3 Bourgogne, 14 septembre 2018.
- « Guy Boley, grand prix SGDL du Premier roman », L'Obs, 19 septembre 2016.
- « Prix Sport Scriptum », sur onisep.fr, (consulté le ).
Lien externe[modifier | modifier le code]
- Guy Boley sur le site des éditions Grasset
