Jacques-Napoléon Faure-Biguet

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Jacques-Napoléon Faure-Biguet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
Le VésinetVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jacques DecrestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
A travaillé pour
Genres artistiques
Distinctions
Œuvres principales
  • Fumées sans feu
  • La Fiancée morte
  • Les Enfances de Montherlant
signature de Jacques-Napoléon Faure-Biguet
Signature

Jacques-Napoléon Faure-Biguet, né le à Paris 9e et mort le au Vésinet[1] est un écrivain, journaliste, biographe et auteur de romans policiers sous le pseudonyme de Jacques Decrest. Il est le petit-fils du général Paul-Vincent Faure-Biguet.

Éléments de biographie[modifier | modifier le code]

Déclaré à l'état civil comme Paul-Marie-Charles-Jacques Faure-Biguet, il reçoit à son baptême le prénom de Napoléon avec l'autorisation du prince Victor Napoléon, dont le père de Jacques, Charles Faure-Biguet, est un fidèle partisan.[réf. nécessaire]

Jacques-Napoléon Faure-Biguet a fait ses études à Paris et fut condisciple de Henry de Montherlant[2] auquel il consacra deux ouvrages.

Après la guerre, il dirige la collection de romans policiers Le Labyrinthe.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Sous le nom de J.-N. Faure-Biguet[modifier | modifier le code]

  • Poèmes, 1914-1915, S. Escoffier, Nizza, 1916
  • La Fiancée morte, Paris, Flammarion, 1925
  • Les Prisonniers d’Amour, Paris, Flammarion, 1926
  • Le Prisonnier des Mers, Éditions de la Nouvelle Revue Critique, 1927
  • Passages de L’Oiseau, Éditions Victor Attinger, 1929
  • Lettres de Laure Surville de Balzac, 1932
  • La Colonne de Nuées, Paris, Éditions de Flore, 1948
  • Maurice Barrès, son œuvre, Paris, Plon, 1924
  • Montherlant, homme de la Renaissance, Paris, Plon, 1925
  • Gobineau « Le roman des grandes existences », Paris, Plon, 1930
Prix Narcisse-Michaut de l’Académie française 1931
  • Le Roi Alexandre Ier de Yougoslavie, Paris, Plon, 1936
  • La Petite Sœur Thérèse, Paris, Plon, 1937
  • Les Enfances de Montherlant (de neuf a vingt ans), Paris, Plon, 1941
  • Le Général Leclerc, Paris, Plon, 1948

Sous le nom de Jacques Decrest[modifier | modifier le code]

Série Commissaire Gilles (ou Les Enquêtes de Monsieur Gilles)[modifier | modifier le code]

  1. Hasard, Galimard, 1933
  2. Les Trois Jeunes filles de Vienne, NRF, 1934
  3. Les Rendez-vous du dimanche soir, NRF, 1935
  4. La Petite Fille de Bois-Colombes, NRF, 1936
  5. L'Oiseau-poignard, NRF, 1936
  6. La Vérité du septième jour, NRF, 1939
  7. Le Bal de la Montagne noire, Gallimard, 1941
  8. La Maison du Haut, "Pour votre Plaisir", Plon, 1942
  9. Nouvelles: Six Bras en l’air ; Le Bal du dernier soir ; La Chambre froide ; Point d’Orgue ; La Mouche d’Améthyste ; Les Quatre chambres, 1943
  10. Le Troisième Œillet, "Coll. Scarlett", SEPE, 1948
  11. Les Chambres sans serrures, "Suites policières", Ed. de Flore, 1949
  12. Fumées sans feu, (avec Germaine Decrest), 1949 [Grand Prix de Littérature policière, 1951]
  13. L’Homme de trois nuits, "Suites policières", Ed. de Flore, 1950
  14. Les Pistolets solitaires, "Suites policières", Ed. de Flore, 1951
  15. Vous n’y êtes pour rien, nouvelle parue dans le magazine Votre Vie, votre Bonheur, 1951
  16. L’Office des ténèbres, "Suites policières", Ed. de Flore, 1952
  17. Le Tambour des dunes, "Le Sphinx", Ed. de Flore, 1953
  18. Le Salon des oiseaux, "Le Sphinx", Ed. de Flore, 1954
  19. Denise du bord de l’eau, "Le Sphinx", Ed. de Flore, 1954
  20. Dieu mesure le vent, "Le Sphinx", Ed. de Flore, 1955
  21. Les Complices de l’aube, (achevé par Thomas Narcejac), suivi de La Vendeuse du Paradis, Préface de T. Narcejac, "Le Sphinx", Ed. de Flore, 1955

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Treize à la douzaine (titre original : Cheaper by the Dozen), Frank B. Gilbreth Jr., Ernestine Gilbreth Carey, 1949.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 9/1511/1893 ; avec mention marginale du décès.
  2. Je suis partout, 21 août 1942, p. 6 : "Il y a quelque dix ans que j'ai rencontré Jacques Decrest. Il ne s'appelait pas encore ainsi, il avait écrit des poèmes, des essais très sérieux, il parlait avec humour et une mélancolie charmants de l'autre avant-guerre, où il fut le condisciple de Montherlant." Article de Robert Brasillach annonçant la publication dans Je suis partout du roman Jeunes filles perdues

Liens externes[modifier | modifier le code]