Jules Guiart

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Jules Guiart
Portrait de Jules Guiart en 1930, paru dans Clujul medical, année XI, 1930, no 7.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Louis Jules Abel GuiartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Français
Activités
Enfant
Autres informations
Membre de
Abréviation en botanique
GuiartVoir et modifier les données sur Wikidata

Jules Guiart (Château-Thierry (Aisne), Lyon, ) est un universitaire, spécialiste de la parasitologie et de l'histoire de la médecine.

Famille[modifier | modifier le code]

Marié à une demoiselle Pierrot, ils ont trois enfants : René, Pierrette. Armand[1].

Il est le père de l'anthropologue Jean Guiart (né en 1925).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fait l'agrégation auprès de Raphaël Blanchard à Paris[réf. nécessaire] ; il obtient le doctorat en médecine[1] en 1896[réf. nécessaire] et le doctorat en sciences naturelles[1] en 1901.[réf. nécessaire]

En 1894, il commence sa carrière à la faculté de médecine de l'université de Paris, comme préparateur de zoologie. En 1901 il devient professeur agrégé d'histoire naturelle.[réf. nécessaire]

De 1901 à 1906 il est professeur agrégé de parasitologie à la faculté de médecine de Paris[1].

En 1906 il est appelé à l'université de Lyon[1], où il succède à Louis Lortet, dans la chaire d'enseignement de la parasitologie et de l'histoire naturelle de la faculté de médecine et pharmacie de Lyon[2].

En 1920, il y devient aussi conservateur du musée d'histoire de la médecine et donne les premiers cours dans cette discipline[réf. nécessaire]

À l'invitation de Emil Racoviţă et de Jean Cantacuzène[réf. nécessaire], il vient enseigner à Cluj[1] ; il y arrive en pour l'inauguration officielle du nouvel Institut d'histoire de la médecine de Cluj qui a lieu le 1er avril.[réf. nécessaire]

Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1922 et en devient son président en 1926[2].

Il revient définitivement à Lyon en 1930.[réf. nécessaire]

Jules Guiart et Léon-Louis Grimbert reçoivent le prix Barbier en 1907[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Chevalier de la Légion d'honneur[1]
  • Officier de l'Instruction publique[1]
  • officier de l'Étoile d'Anjouan[1]
  • chevalier du Mérite agricole[1]

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Contribution à l'étude des Gastéropodes, opisthobranches et en particulier des Céphalaspides, Bigot Frères, 1901, 219 p.
  • Précis de parasitologie, Paris : J.-B. Baillière et fils, 1910, 628 p. & 549 fig.
  • Précis de diagnostic chimique, microscopique et parasitologique, avec Léon-Louis Grimbert, Paris : Lamarre, 1911, impr. Firmin-Didot et Cie, 1 vol., in-8°, 1027 p., 548 grav. & 4 planches en chromolithographie, ouvrage couronné par l'Institut[Lequel ?].
  • Les Parasites inoculateurs de maladies, Paris : Flammarion, collection : Bibliothèque de philosophie scientifique, 1911, 362 p. & 107 fig.
  • Recherche et identification des anophèles, Paris : Poinat, 1918
  • Hommage à Pasteur : biographie, portraits, etc., dans Paris-Médical, du  ; tiré à part: à Paris : chez Baillière, 1922
  • La Médecine au temps des Pharaons, dans Biologie Médicale, t. VII, nov. 1922, p. 301-348 ; tiré à part: à Paris : chez Poulenc, 1922
  • Les médecins et les maladies du grand Roi : Louis XIV eut-il le ténia ou fut-il diabétique ?, dans les Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, 1924, série 3, [2], puis Lyon : Rey, 1924
  • Les origines du peuple roumain, dans les Mémoires de l'Académie des sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, 1927, série 3 tome 19, partie 1, puis Lyon & Paris : Rey & Baillière, 1927, XX-218 p.
  • Précis de médecine coloniale : maladies des pays chauds, avec Charles Garin & Marcel Léger, Paris : Baillière, 1929
  • Une incursion médicale dans la préhistoire, Specia, 1932, 96 p.
  • Histoire de la peste à Bourg-en-Bresse : XVe – XVIIe siècle, Lyon : A. Rey, 1933
  • Pourquoi la peste nous a quittés : histoire de la peste en France du XVIe au XVIIIe siècle, Lyon : Rey, 1933
  • La peste reviendra-t-elle ? , dans la Revue d'Hygiène, vol. 59, no 4, [3] & Paris : Masson, 1933
  • L’École médicale lyonnaise : catalogue commenté de la section régionale du musée historique de la faculté mixte de médecine et de Pharmacie de Lyon, Paris : Masson, 1941
  • Histoire de la Médecine française, Paris : Nagel, 281 p., 1947[n 1].

Collaborations[modifier | modifier le code]

  • Henri Desroche, Dieux d'hommes : dictionnaire des messianismes et millénarismes de l'ère chrétienne, Paris & La Haye : Mouton, 1969

Articles[modifier | modifier le code]

  • La peste à Lyon au XVIIe siècle, dans La Biologie médicale, no 5, 1929 [4]
  • L’enseignement médico-chirurgical à Paris en 1764 jugé par un étudiant allemand, Bulletin de la Société française d’Histoire de la Médecine, 1925,19: p. 25-29[4]
  • Les historiens de la médecine à Lyon, Bulletin de la Société française d’Histoire de la Médecine, 1933, 27 : p. 351-368
  • Considérations historiques sur le nomenclature et sur la classification des Tétrarhynques, Bulletin de l'Institut océanographique de Monaco, no 575, pp. 1–27,
  • Les œuvres d’art normandes en Sicile vont-elles disparaître ?, dans L'Illustration, du [5]
  • La vie extraordinaire d’Emmanuel Gilibert médecin et botaniste lyonnais, dans Biologie médicale, revue des sciences biologiques considérées dans leurs rapports avec la médecine, vol.34, 42/43e années, no 10-12, octobre-novembre-, p. 164-190
  • Cestodes parasites provenant des campagnes scientifiques du Prince Albert Ier de Monaco, dans Résultats des campagnes scientifiques accomplies sur son yacht, par Albert Ier prince souverain de Monaco, fasc.41, imprimerie de Monaco, 1935
  • Le docteur Gabriel Prunelle, médecin consultant à Lyon et maire de Lyon, dans les Cahiers lyonnais d'histoire de la médecine, no 4, .

Il participe à la revue Le Fureteur médical, revue fondée en , dans lequel il publie de nombreux articles, particulièrement La Chronique du Fureteur dont:

  • Nicolas de Blégny, créateur du journalisme médical, Le Fureteur Médical, no 1,
  • Causerie sur le Chocolat, Le Fureteur Médical, no 11, .
  • Jean de La Fontaine à Château-Thierry, Le Fureteur Médical, 12e année, no 1, .
  • Familles de médecins : les Guiart, Le Fureteur médical, 15e année, no 3, .
  • La Médecine de Mahomet, Le Fureteur Médical, 16e année, no 2,

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. On peut en lire des critiques dans :
    • G. Bugler, « Prof. J. Guiart, Histoire de la Médecine française », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 2, nos 2-3,‎ , p. 288-289 (lire en ligne [sur persee]) ;
    • Louis Irissou, « Jules Guiart, Histoire de la Médecine Française », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 35, no 119,‎ , p. 246-247 (lire en ligne [sur persee]).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j G. Ruffy, « Qui êtes-vous ? », Annuaire des contemporains - notices biographiques, Éd. Delagrave, Paris, 1924, 821 p. > Madagascar & Comores [PDF], sur entreprises-coloniales.fr (consulté en ), p. 27.
  2. a et b Fischer 2009.
  3. « Table générale des Comptes-rendus de l'Académie des sciences », Comptes-rendus de l'Académie des sciences,‎ , p. 266 (lire en ligne [sur archive.org]).
  4. Bulletin de la Société française d’Histoire de la Médecine : Tables alphabétiques des auteurs et des matières -1902-1967 [1].
  5. « Jules Guiart / Actif : 1943 », sur lillustration.com (consulté en ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Fischer 2009] Louis-Paul Fischer, « Jules Guiart, de la création de la SFHM (1902) avec son maître Raphaêl Blanchard à l'académie de Lyon dont il a été président en 1926 » (compte-rendu de la séance du samedi 21 mars 2009), Société française d'histoire naturelle,‎ (lire en ligne [PDF] sur biusante.parisdescartes.fr, consulté en ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Stan 2010] Ana-Maria Stan, « Un exemple de rayonnement universitaire occidental en Europe centrale et orientale : étude de cas sur les enseignants français embauchés à l’université roumaine de Cluj après 1919 », Les Cahiers de Framespa, no 6,‎ (lire en ligne [sur framespa.revues.org], consulté en ).
  • Jacques Hochmann, « Jules Guiart (1870-1965) », dans Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon, Éditions de l'Académie, (ISBN 978-2-9559433-0-4), p. 639-642.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]