Juliette (chanteuse)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Juliette
Juliette en 2008.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Juliette NoureddineVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
JulietteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Auteure-compositrice-interprète, artiste d'enregistrementVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
Genre artistique
Site web
Distinctions
Prononciation

Juliette Noureddine, plus connue sous le nom de scène de Juliette, née le dans le 17e arrondissement de Paris, est une chanteuse, parolière et compositrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Juliette est la fille de Jacques Noureddine (né le à Boulogne-Billancourt et décédé le à Glanges)[1] et de Yvonne Breuilh[2].

Le grand-père de Juliette, Lahcène Lucien Noureddine, d'origine kabyle, né en Algérie en 1904[c 1], est arrivé en France dans les années 1920[b 1]. Il intègre la police, devient inspecteur puis commissaire divisionnaire et finalement contrôleur général honoraire de la Sûreté nationale[3],[a]. Son père, Jacques Noureddine, surnommé « Nounours[c 2] », est un saxophoniste et clarinettiste professionnel capable de jouer dans des styles les plus variés (jazz, musiques latines, variétés et musique classique)[b 1],[5], tandis que sa mère Yvonne travaille comme employée dans une salle de sports[b 2]. Sa grand-mère paternelle est originaire du Limousin[c 1], tout comme ses grands-parents maternels[b], qui étaient agriculteurs[6],[7]. Juliette a également un frère aîné[b 2].

Enfance, adolescence et débuts sur scène[modifier | modifier le code]

Les parents de Juliette avaient peu de disques, mais ils possédaient quelques 33 tours de la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum et de l'interprète libanaise Fairuz[c 3]. L'enfant se souvient surtout de la voix du célèbre chanteur de tango Carlos Gardel, mais également des musiques que son père aimait écouter comme le jazz, la musique brésilienne et les musiques d'amérique latine[8].

Sa grand-mère institutrice[3] la pousse dès ses six ans[a 1] à faire du piano[b 1]. La sévérité de sa première professeur de piano a failli la dégoûter à jamais de cet instrument[c], mais lorsque celle-ci a pris sa retraite, elle a été remplacée par une jeune enseignante bien plus ouverte d'esprit[b 1], qui lui a fait découvrir les Beatles, Maurice Ravel[c 4], Claude Debussy et Francis Poulenc[9].

L'enfant grandit à Suresnes (Hauts-de-Seine), rue Roger-Salengro[10], voie dont elle tirera le titre d’une chanson[11] ; puis étudie au collège Émile-Zola[12]. Sa famille part s'installer à Toulouse[13], son père ayant été nommé à l'Orchestre du Capitole alors qu'elle avait 13 ans[b 3],[10]. D'abord imprégnée de musique classique[b 1], la jeune musicienne commence à se passionner pour les grands noms de la chanson française comme Jacques Brel puis Édith Piaf[b 4], mais elle s'intéresse aussi à des groupes de rock progressif comme Pink Floyd[b 2] ou à des artistes comme Frank Zappa[b 3].

Après avoir passé son adolescence dans une institution religieuse, puis s'être essayée à la faculté de lettres et ensuite de musicologie[b 5], elle débute dans la chanson à dix-huit ans à peine et cherche à se faire connaître dans les villes de Toulouse[b 5] et Auch[réf. nécessaire], en se produisant dans les bars et les restaurants toulousains comme pianiste ou accompagnée de Léon, un jeune accordéoniste, interprétant essentiellement Jacques Brel et Édith Piaf[b 5], mais aussi Boby Lapointe, Boris Vian[b 5], Barbara, Serge Reggiani, Michel Jonasz, Claude Nougaro[c 5], Francis Blanche[réf. nécessaire] et Sim[réf. nécessaire]. Puis Juliette découvre à la télévision Jean-Claude Vannier[13] et surtout Jean Guidoni[d] (dans l'émission Le Grand Échiquier[b 6]). Le répertoire de Jean Guidoni et de son parolier Pierre Philippe[e] seront déterminants dans son parcours[14],[a 2],[10].

Les années Pierre Philippe et premiers prix[modifier | modifier le code]

En 1985, puis en 1986, elle est présente aux Découvertes du Printemps de Bourges[13],[10], festival représentant de jeunes talents. En 1989, elle y fait la première partie de Gilbert Laffaille[b 2] puis rencontre Mysiane Alès qui va devenir sa productrice[b 6].

Après une tournée en Allemagne, elle fait la première partie de Jean Guidoni en 1990[a 3]. C'est à cette occasion et par l'intermédiaire de Mysiane Alès[b 6], qu'elle rencontre l'écrivain et parolier Pierre Philippe, qui va devenir l'auteur des textes de nombreux titres de ses premiers albums[a 4]. Elle gagne le grand prix de la chanson française à l'occasion d'un festival à Sarrebruck[a 5],[15].

En 1991, elle remporte le prix du jury et du public au Tremplin de la chanson des Hauts-de-Seine[b 6], ce qui lui permet de faire publier ¿Qué tal?, son premier album professionnel en public produit par Mysiane Alès[13],[16],[10].

Elle a remporté deux prix de l'Académie Charles-Cros (1993[a 6] et 2002[c 6]), est nommée aux Victoires de la musique en 1994[a 6], et remporte le prix de la révélation de l'année, à ces mêmes Victoires de la musique, en 1997[16],[10].

Les années de maturité[modifier | modifier le code]

Après son cinquième album, Assassins sans couteaux (1998), elle se produit pour la première fois à l'Olympia en 1999[a 7],[13],[10] pendant six jours, à nouveau pendant deux jours en 2005 puis trois jours en 2008.

Proche du chanteur Bernard Joyet, avec qui elle a chanté de nombreuses fois ainsi que composé, elle interprète beaucoup de ses chansons[a 8],[17].

En 2009, elle chante sur un titre de l'album À la récré (un livre-disque de chansons pour enfants) du groupe strasbourgeois Weepers Circus.

Sur l'album No Parano, sorti le , Juliette travaille pour la première fois avec le violoncelliste Vincent Ségal qui l'accompagne dans les chansons La Lueur dans l'œil et Madrigal moderne.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Engagements politiques[modifier | modifier le code]

Lors de la campagne présidentielle de 2007, elle soutient la candidate PS Ségolène Royal[10].

À l'élection présidentielle de 2017, elle soutient le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. En 2021, elle annonce sur Twitter qu'elle votera de nouveau pour La France insoumise à l'élection présidentielle de 2022[18].

Promotion des jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Passionnée de jeu vidéo[f],[10],[20], elle exprime de façon décalée son attachement à cette pratique sur France Inter en 2014[21], et est nommée en 2016 présidente de la commission du Fonds d'aide au jeu vidéo par la présidente du Centre national du cinéma et de l'image animée[19],[22].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Juliette est lesbienne[23],[24]. Elle n'a jamais caché son homosexualité : elle a fait son coming-out à l'âge de treize ans[6]. En 2010, elle fait partie des premiers artistes signataires de la pétition « Pour l'homoparentalité » parue dans L'Obs[25],[26].

Elle est athée[10].

Style artistique et répertoire[modifier | modifier le code]

Au fil de sa carrière, elle a adapté et/ou interprété des œuvres de Henri-Georges Clouzot, Stephen Sondheim, Pierre Dac, Serge Gainsbourg, Frank Giroud ou François Morel. Elle a aussi chanté en duo avec ce dernier et Guillaume Depardieu sur l'album Mutatis mutandis qui comporte, entre autres, un poème en latin écrit par Charles Baudelaire[13].

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums en public[modifier | modifier le code]

Compilations[modifier | modifier le code]

  • 2001 : Sur l'oreiller (compilation 3 CD, 1991-2001)
  • 2004 : Ma vie, mon œuvre (vol. 1), 20 ans, 20 chansons (compilation en deux CD)
  • 2016 : Intégrale des albums en 13 CD + 1 CD de raretés L'intégrale de 2016 propose la première édition en CD de la cassette de 1987, et la première réédition de Juliette chante aux Halles, ainsi qu'un album inédit des concerts au Grand Rex de 2005, et un CD offrant de nombreux titres rares mais en omettant d'autres.

Participations[modifier | modifier le code]

  • 1997 : Sur l'album collectif en public La Chanson en lumière, Juliette chante Rimes féminines.
  • 1998 : Sur l'album collectif La Comptine à Titine (Rideau rouge/Scalen), Juliette chante 3 titres : Marie la petite souris, Bison futé, Le Rock de Meudon, et La Leçon d'orthographe en duo avec Xavier Lacouture.
  • 1999 : Sur l'album Fin De Siècle de Jean Guidoni, Juliette a écrit la musique de Voluptés d'Orient.
  • 2001 : Sur l'album collectif Les Oiseaux de passage (Mercury), Juliette chante La Complainte des filles de joie de Georges Brassens. CD réédité en 2006 sous le titre Putain de toi - Un hommage à Georges Brassens, avec 10 titres supplémentaires par d'autres artistes.
  • 2002 : Sur le double album collectif Autour de Serge Reggiani (Tréma), Juliette chante Les loups sont entrés dans Paris
  • 2003 : Sur l'album J'aime pas l'amour d'Olivia Ruiz (Polydor), Juliette a écrit la chanson éponyme.
  • 2003 : Sur l'album L'envers de l'ange, de Jehan (Récife), Juliette participe au texte final récité, Déclaration.
  • 2005 : Sur l'album La Femme chocolat d'Olivia Ruiz (Polydor), Juliette a écrit La Petite Voleuse.
  • 2005 : Sur l'album À table (chansons bleues ou à poing) de Nicolas Bacchus (Mosaïc), Juliette chante Enquête Préliminaire en duo avec lui.
  • 2007 : Sur l'album Plein du monde de Bratsch (EMI), Juliette chante Paroles en l'air et pas perdus.
  • 2008 : Sur le double album Erik Satie : Avant-dernières pensées - Solos et duos d'Alexandre Tharaud (avec Eric le Sage, Jean Delescluse, Isabelle Faust et David Guerrier, chez Harmonia Mundi), Juliette interprète, avec Alexandre Tharaud, Je te veux, Chez le docteur, J'avais un ami et La Diva de l'empire.
  • 2008 : Sur l'album Le Bal des gens bien de Salvatore Adamo, Juliette chante Un air en Fa mineur, en duo avec lui.
  • 2008 : Sur l'album Chante Prévert - Étranges étrangers de Jean Guidoni (Edito mus./Mistiroux), Juliette chante avec lui Chasse à l'enfant.
  • 2009 : Sur le livre-disque pour enfants À la récré (Éveil & Découvertes/Universal Music), du groupe strasbourgeois Weepers Circus, Juliette chante L'Hélicon de Boby Lapointe.
  • 2009 : Sur le double album hommage À Boris Vian : On n'est pas là pour se faire engueuler !, Juliette chante La Complainte du progrès (Les Arts ménagers).
  • 2009 : Sur l'album Régine's Duets de Régine, Juliette chante Gueule de nuit, en duo avec elle.
  • 2010 : Pour l'album Vacarme de Manu Galure (Kiui Prod), Juliette assure la direction artistique, avec la complicité d'Alain Cluzeau à la réalisation.
  • 2010 : Sur l'album Ronchonchon et compagnie d'Alexis HK, Juliette prête sa voix à un des 3 Ronchonchons[27].
  • 2011 : Sur l'album du Weepers Circus intitulé N'importe où, hors du monde, Juliette signe un texte inédit (non mis en musique) consacré à sa propre interprétation de ce titre énigmatique de N'importe où, hors du monde. Elle est également le metteur en scène du spectacle issu de cet disque.
  • 2012 : Sur l'album Le Bœuf sur le toit d'Alexandre Tharaud.
  • 2013 : Sur l'album Pitt Ocha et la tisane de couleurs des Ogres de Barback, Juliette chante Dans la famille.
  • 2014 : Sur l'album Paris-Milan de Jean Guidoni, Juliette est en duo sur Trafiquants (auteur Allain Leprest).

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Autres activités[modifier | modifier le code]

Femme de lettres[modifier | modifier le code]

Animatrice de radio[modifier | modifier le code]

Entre 2004 et 2007, elle anime une émission de radio sur France Musique, Juliette ou la Clef des sons. Chaque samedi, elle y présente un choix de musiques éclectique et subjectif.

Actrice[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Juliette a confié l'histoire de son grand-père au journaliste Gilles Médioni dans L'Express : « Mon grand-père paternel était kabyle. Le certificat d'études en poche, il s'est installé à Alger, où il a lavé des tramways et passé son bac. Un avocat qui le trouvait prometteur l'a pris sous son aile et l'a aidé pour qu'il fasse ses études en France. Avec beaucoup de courage et d'énergie, il est arrivé à Marseille dans les années 1920, a réussi Sciences po, est entré dans la police et a gravi les échelons: inspecteur, commissaire divisionnaire puis directeur des RG. Dans la famille de ma grand-mère paternelle, l'intégration était obligatoire. On était intégré, point barre. Mon grand-père a demandé sa naturalisation et a changé son prénom en Lucien. Moi, je n'ai pas grandi avec ces notions de racines. A part le fait que mon grand-père cuisinait le couscous... »[4].
  2. Voir la note 2 de la page 26 du livre Juliette : Mensonges et autres confidences[c 1].
  3. Pour cette vénérable professeur de piano extrêmement rigide, même Claude Debussy sonnait trop « jazz » à ses oreilles[b 1].
  4. La chanteuse avait été frappée à l'époque par ce chanteur « hors norme » aux « sourcils charbonneux »[b 6]. Passionnée par son univers et plus spécialement par ses albums Crime passionnel (1982) et Le rouge et le rose (1983), elle affirme que c'est Guidoni qui lui a donné envie de chanter[14].
  5. Au milieu des années 1980, Juliette avait même essayé, sans succès, de contacter directement l'auteur Pierre Philippe, avant de faire la rencontre de sa productrice Mysiane Alès qui a finalement permis leur mise en relation[b 6].
  6. Juliette s'est même directement inspirée de l'univers des jeux vidéo dans sa chanson Fantaisie héroïque sur l'album Mutatis mutandis[19],[c 7].

Ouvrages récurrents[modifier | modifier le code]

  • Jean Viau, Guidoni & Juliette - Crimes féminines, Les Belles Lettres, 2004
  1. Viau 2004, p. 13.
  2. Viau 2004, p. 85.
  3. Viau 2004, p. 87-88.
  4. Viau 2004, p. 107.
  5. Viau 2004, p. 87.
  6. a et b Viau 2004, p. 113.
  7. Viau 2004, p. 159.
  8. Viau 2004, p. 166.
  • Daniel Pantchenko, Juliette, l'irrésistible, Chorus N°47, 2004
  1. a b c d e et f Pantchenko 2004, p. 85.
  2. a b c et d Pantchenko 2004, p. 94.
  3. a et b Pantchenko 2004, p. 85-86.
  4. Pantchenko 2004, p. 96.
  5. a b c et d Pantchenko 2004, p. 86.
  6. a b c d e et f Pantchenko 2004, p. 87.
  • Juliette Noureddine, Mensonges et autres confidences, Textuel, 2005
  1. a b et c Noureddine 2005, p. 26.
  2. Noureddine 2005, p. 33-35.
  3. Noureddine 2005, p. 29.
  4. Noureddine 2005, p. 19.
  5. Noureddine 2005, p. 9.
  6. Noureddine 2005, p. 55.
  7. Noureddine 2005, p. 110-111.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. « Fichiers décennaux des personnes décédées depuis 1970 », sur Insee (consulté le ).
  2. Qui est qui en France : édition 2014, vol. 45, Lafitte-Hébrard (ISBN 978-2857840558), p. 1219.
  3. a et b Marquez 2016, p. 48.
  4. Gilles Médioni, « Juliette: "Tout est permis dans une chanson" », L'Express,‎ (lire en ligne Accès payant).
  5. Manson, « Juliette Nourredine : la dame de Toulouse », (version du sur Internet Archive).
  6. a et b « Juliette évoque son homosexualité, sa compagne, et leur belle idylle », sur Pure People, (consulté le ).
  7. Jean-Yves Dana, « Juliette. L'allumeuse de réverbères », La Croix,‎ (lire en ligne Accès payant).
  8. Juliette Noureddine, Entretien radiophonique par Judith Chaine, Juliette, chanteuse (1/5) : "La première voix chantée que j'ai entendu c'est celle de Carlos Gardel" (à partir de 13:53), Les grands entretiens, France Musique, .
  9. Dillaz 1998, p. 20.
  10. a b c d e f g h i et j Arnaud Vaulerin, « La rosse rouge », sur Libération, (consulté le ).
  11. Sophie Pujas, « Juliette : "Un récital un peu zinzin !" », Le Point,‎ (lire en ligne).
  12. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Le collège Emile Zola : cent ans et plusieurs vies », Suresnes Mag, no 340,‎ , p. 34-35 (lire en ligne).
  13. a b c d e et f Verlant et al. 2006, p. 303.
  14. a et b Marquez 2016, p. 47.
  15. « Juliette (2/5) : Du Printemps de Bourges au premier album », sur France Culture, (consulté le ).
  16. a et b Borowice 2010, p. 122.
  17. Borowice 2010, p. 122-123.
  18. Juliette Noureddine, « tweet du  », sur Twitter (consulté le ).
  19. a et b Marquez 2016, p. 51.
  20. « Juliette : « Quand un jeu vidéo me passionne, je peux y jouer douze heures par jour » », sur Le Monde, (consulté le ).
  21. « Carte Blanche à Juliette : « Heureusement que la vraie vie n'est pas un jeu vidéo ! » », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  22. « Nouvelle composition du Fonds d’aide au jeu vidéo : la chanteuse Juliette à la présidence », sur cnc.fr, (consulté le ).
  23. Léa Lootgieter et Pauline Paris, Les dessous lesbiens de la chanson, Éditions iXe, (ISBN 979-10-90062-53-5), p. 46-49.
  24. « Juliette : « Je me trouve assez réussie comme garçon ! » », sur Têtu, (consulté le ).
  25. « Pour l'homoparentalité (pétition) », sur L'Obs, (consulté le ).
  26. « Page de Juliette Noureddine », sur Univers L (consulté le ).
  27. Site Ronchonchon.
  28. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2011 », sur ministère de la Culture (consulté le ).
  29. Décret du 29 mars 2013 portant promotion et nomination.
  30. Elle est nommée chevalière le .
    Décret du 16 mai 2008 portant promotion et nomination.
  31. Décret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Viau, Guidoni & Juliette : Crimes féminines, Paris, Les Belles Lettres, , 208 p. (ISBN 2-251-44255-3).
  • Juliette Noureddine, Juliette : Mensonges et autres confidences, Paris, Textuel, , 120 p. (ISBN 978-2845971547).
  • Gilles Verlant (dir.), Jean-Dominique Brierre, Dominique Duforest et Christian Eudeline, L'odyssée de la chanson française, Paris, Hors Collection, , 464 p. (ISBN 978-2258070875).
  • Yves Borowice (dir.), Les femmes de la chanson : deux cents portraits de 1850 à nos jours, Paris, Textuel, , 272 p. (ISBN 9782845973411).
  • Serge Dillaz, « Juliette, chanteuse fin de siècle », Chorus, no 23,‎ (ISSN 1241-7076).
  • Daniel Pantchenko, « Juliette, l'irrésistible », Chorus, no 47,‎ (ISSN 1241-7076).
  • Laura Marquez, « Juliette, chanteuse en liberté », FrancoFans, no 61,‎ octobre et novembre 2016 (ISSN 1766-8441).

Radio[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]