Léon Frapié

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Léon Frapié
Portrait gravé d'après une photographie, publié dans l’Album Mariani (avant 1908).
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Alice Verlay-Frapié (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Préfecture de la Seine (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Léon Frapié
Signature

Léon Eugène Frapié est un romancier français né le à Paris où il est mort le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Léon Frapié est le fils de Léon Marie Frapié (1834-1911), tourneur en cuivre puis bijoutier, et de Joséphine Robert (1835-1897)[1],[2].

Le , Frapié se marie à Ermont (Seine-et-Oise) avec Léonie Mouillefert (1859-1927), institutrice. Le couple aura a deux fils, Henri et Pierre, nés respectivement en 1889 et 1890[1],[2],[3]. Quelques années après le décès de son épouse, il se remarie à Paris le avec Alice Verlay (1881-1975), romancière qui prend comme nom de plume celui d'Alice Verlay-Frapié (d)[2],[4].

Il collabore d'abord à des revues et à des quotidiens, puis écrit quelques romans. Mais c'est La Maternelle (prix Goncourt 1904) qui lui vaut la notoriété. Ce roman est une peinture émouvante et désabusée des mœurs enfantines dans une école des quartiers pauvres. Ce roman est porté à l'écran en 1948.

D'une manière générale, l'œuvre de Léon Frapié se rattache à la tradition du roman réaliste.

Au printemps 1924, il figure sur une liste électorale parisienne, liste militante pour le droit de vote des femmes[5]. Il sera bientôt en butte à l'hostilité des milieux ecclésiastiques à la suite de ses prises de position relatives à l'émancipation des femmes, le contrôle des naissances, l'amour libre[4].

Nommé en 1913 chevalier de la Légion d'honneur, il reçoit en août 1928 les insignes d'officier, puis en août 1949 est nommé commandeur[6].

Il réside jusqu'à sa mort au no 62 avenue de Clichy.

Depuis 1965, la rue Léon-Frapié dans le 20e arrondissement de Paris porte son nom. L'arrondissement compte aussi un square Léon-Frapié.

Une école maternelle de Lille porte également son nom[7].

Le musée Carnavalet à Paris conserve son portrait dessiné par Roger Schardner[8].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • L'Institutrice de province (1897)
  • Marcelin Gayard (1902)
  • La Maternelle (prix Goncourt 1904)
  • Les Obsédés (1904)
  • L’Écolière (1905), recueil de contes
  • Sévérité (1906), comédie en 1 acte [en collab. avec Paul Louis Garnier]
  • La Boîte aux Gosses (1907)
  • La Proscrite (1907)
  • La Figurante (1908)
  • M'ame Préciat (1908)
  • A la noce (1908), pièce en 2 actes
  • Les Contes de la maternelle (1910)
  • Contes imprévus (1910)
  • La Liseuse (1911)
  • Le Dépensier (1911), pièce en 1 acte [en collab. avec Paul Louis Garnier]
  • La Mère Croquemitaine (1912)
  • L'Enfant perdu (1913)
  • Les Contes de la guerre (1915)
  • Le Capitaine Dupont - Les Ames tragiques - Les Ingénus - Fiancées - Les Cœurs aimants (1917)
  • Bonnes Gens. Nouveaux contes du temps de la guerre (1917)
  • Nouveaux Contes de la maternelle (1919)
  • Bloomfield and Co (1920), pièce en 1 acte [en collab. avec Georges Fabri]
  • Les Amis de Juliette (1922)
  • Marie d'août (1922), pièce en 3 actes
  • Les Filles à marier (1923)
  • La Virginité (1923)
  • Gamins de Paris : les ligues de bonté (1925)
  • La Divinisée, roman d'une femme (1927)
  • Le Métier d'homme (1929)
  • Les contes de Paris (1931)
  • Le Fluide (1933)
  • Le Garçon à marier (1934)
  • La Reine de cœur (1936)
  • Sentiments : contes (1937)
  • La Vedette à l'école (1946)
  • Marie Davril (1947), comédie radiophonique
  • Les Mères blanches, pièce en 4 actes

Scénario[modifier | modifier le code]

Collaboration[modifier | modifier le code]

La réédition de son roman, Marcelin Gayard, publiée aux éditions Calmann-Lévy, en 1908, est illustrée par Alméry Lobel-Riche[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Qui êtes-vous ? Annuaire des contemporains. Notices biographiques, éditions G. Ruffy, Paris, 1924, p. 307, accessible via Google livres
  2. a b et c Notice Geneanet de Léon Frapié
  3. « Léon Frapié, romancier réaliste (1863 - 1949) », site de l'Association culturelle de Villennes
  4. a et b Jean-Marie Durand, « Léon Frapié, un des premiers prix Goncourt, romancier populaire et peintre de la misère humaine », L'Ami du 20e, Journal chrétien d'informations locales,‎ (lire en ligne)
  5. « Les femmes et les élections », Le Populaire de Paris,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  6. « Cote LH/1030/33 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  7. École maternelle Léon Frapié
  8. Musée Carnavalet, Portrait de Léon Frapié dans les collections
  9. Léon Frapié, Marcelin Gayard, Paris, Calmann-Lévy, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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