Les Jardins de lumière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Jardins de lumière
Auteur Amin Maalouf
Genre Roman historique
Date de parution 1991
ISBN 2253061778

Les jardins de lumière est un roman de l’écrivain franco-libanais Amin Maalouf, paru en 1991.

Résumé[modifier | modifier le code]

L'action du roman Les jardins de lumière, œuvre de l’écrivain Amin Maalouf, se déroule au IIIe siècle après Jésus-Christ dans l'empire perse sous domination sassanide. Le fil rouge du roman se construit autour du prophète Mani, fondateur de la religion du manichéisme. Le lecteur en apprend tout d'abord plus sur les racines du prédicateur, en particulier sur la communauté elkasaïte dans laquelle il évolua jusqu'à l'âge adulte. La communauté des « vêtements blancs », comme elle est nommée dans le roman, en référence aux habits incolores qu'avaient l'habitude des porter ces groupes de croyants, est dépeinte comme un groupe à la philosophie très exigeante pour les fidèles qui se doivent d'abandonner tout plaisir terrestre pour vivre au sein de la communauté.

Nous suivons l'évolution du héros principal au sein de cet univers, souvent choqué par les injustices que subissent les fidèles qui s'égarent des prescriptions du « père » de la communauté. Le héros trouve un ami en Melchios, un fidèle de la communauté qui s'égare souvent par ses actes de la foi prônée. Après plusieurs années de patience et l'expulsion de son unique ami de la secte, le futur prophète choisi de quitter la communauté pour apporter son « message de vérité » au peuple à la suite d'une révélation de son jumeau divin l'encourageant à le faire.

Mani entreprend donc son voyage et répand sa foi nouvelle, qui refuse de déclarer comme fausses les autres religions de l'empire, que ce soit le christianisme, le judaïsme ou le zoroastrisme, religion dominante d'alors. Selon lui, chaque religion permet de se rapprocher de dieu et l'objectif de chaque homme est de trouver la « lumière en lui » qui lui permette de dominer ses « ténèbres intérieures ». La foi syncrétique qu'il propage lui vaudra beaucoup d'ennemis, dont notamment le mage zoroastrien Kirdir qui voit en lui une menace pour la « vraie religion », c'est-à-dire pour le zoroastrisme.

Peu à peu, Mani gagnera la confiance des souverains sassanides qui lui donneront leur protection afin de lui permettre de répandre son message à travers l'empire, allant même jusqu'à avoir un accès privilégié au roi Shapur Ier. Possédant une influence certaine sur le roi, le mystique tombera pourtant en disgrâce lorsqu'il refusera de soutenir la guerre contre les romains, la guerre allant à l'encontre du message qu'il propageait.

Son rival Kirdir fera alors de son mieux pour le neutraliser, ce qui sera le cas peu après la mort du roi Shapur Ier, protecteur de Mani. Son fils cadet, Hormizid Ier, succède à son père et compte propager le message manichéen à travers l'empire, convaincu par le héros principal. Hormizid est pourtant empoisonné par Kirdir, lors d'une cérémonie religieuse permettant l'accession au trône perse. Son frère qui lui succède, Varham Ier, ne tardera pas, sous l'influence du mage zoroastrien, à confondre Mani et à le condamner à mort.

Notes et références[modifier | modifier le code]