Louis Jolicoeur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louis Jolicoeur
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Genres artistiques

Louis Jolicoeur est un écrivain québécois né en 1957[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Québec, ville qu’il habite toujours, Louis Jolicoeur a eu très jeune le goût de « l’ailleurs »[2],[3]. Après ses études collégiales, il voyage pendant un an en Crète, en Iran et au Népal. De retour à Québec, il fait un baccalauréat en anthropologie, mais repart tout de suite après. Au cours de ce deuxième voyage, il séjourne en Thaïlande, en Malaisie, en Inde et en Afrique du Nord[3].

Louis Jolicoeur poursuit ensuite ses études, effectuant une maîtrise en traduction et un doctorat en linguistique à l’Université Laval, puis un post-doctorat en traduction à Paris[1]. Il amorce une carrière d’écrivain en 1987 en publiant un recueil de nouvelles.

Professeur de traduction à l’Université Laval depuis 1994[4], il continue à voyager, séjournant entre autres un an en Espagne et un an en Italie[3].

Trois livres et six nouvelles ont été traduits en espagnol ; deux nouvelles ont été traduites en anglais[2].

Louis Jolicoeur a également publié plusieurs traductions de textes littéraires et de nombreux articles scientifiques sur la traduction[2],[3].

Inspirations[modifier | modifier le code]

Louis Jolicoeur a été très influencé par les grands écrivains d’Amérique latine, particulièrement par l'Urugayen Juan Carlos Onetti, qu’il a connu à la suite de la traduction de trois de ses livres[2]. Cette influence explique qu’il ait longtemps privilégié la nouvelle comme genre littéraire, et elle se manifeste dans le recours au fantastique ainsi que dans les thèmes et le style de ses premiers recueils[2]. Cependant, l’intérêt de l’auteur pour « l’autre », les impressions que cet autre suscite, les sentiments éprouvés à l’étranger se remarquent dans toute l’œuvre : le voyage, dans l’espace ou dans le temps, y tient une place considérable[2].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

  • L'araignée du silence, Québec, L'instant même, 1987, 127 p. (ISBN 2980063541)
  • Les virages d'émir, Québec, L'instant même, 1990, 123 p. (ISBN 2921197030)
  • Saisir l’absence, Québec, L'instant même, 1994, 133. (ISBN 2-921197-45-6)

Roman[modifier | modifier le code]

Récits[modifier | modifier le code]

Essai[modifier | modifier le code]

  • La sirène et le pendule : attirance et esthétique en traduction littéraire, Québec, L'instant même, 1995, 171 p. (ISBN 2-921197-58-8)

Nouvelles publiées dans des collectifs[modifier | modifier le code]

  • « Lettres à un autre », dans Vice-Versa (Montréal), no 25, 1988, page 36.
  • « Bleu de perse» / «Blues de Persia» (texte original suivi de la traduction espagnole effectuée par Cecilia Ponte), dans Rencontres/ Encuentros : Escritores y artistas de Argentina y Quebec/Écrivains et artistes d'Argentine et du Québec, Montréal, Les Éditions Sans Nom, 1989 (pages 139 à 149).
  • « Nadette et autres noms », dans XYZ (Montréal), no 20, 1989, pages 21 à 24.
  • « Le mariage », dans Stop (Montréal), no 114, 1989, pages 25 à 33.
  • « Les murs », dans Stop (Montréal), no 10, 1989, pages 5 à 8.
  • « Élodie H. ou le juste retour des choses », dans Moebius (Montréal), no 39, 1989, pages 55 à 58.
  • «Folla di notte» (version originale italienne), dans Vice-Versa (Montréal), no 34, 1991, page 23.
  • « Rendez-vous manqués », dans Possibles (Montréal), vol. 15, no 2, 1991, pages 99 à 102.
  • «Entrefilets », dans Moebius (Montréal), no 47, 1991, pages 15 à 21.
  • « L'adieu à John », dans L'Année nouvelle : Le recueil, Paris, Canevas / Bruxelles, Les éperonniers/ Québec, L'instant même/ Luxembourg, Phi, 1993 (pages 133 à 136).
  • « Le cri », dans XYZ (Montréal), no 34, 1993, pages 14 à 17.
  • « Le voyage en Europe de l'oncle Timmy » /«Uncle Timmy's trip to Europe » (texte original suivi de la traduction anglaise effectuée par Thomas King et Helen Roy), dans Voix parallèles/ Parallel Voices, Montréal, XYZ/Kingston, Quarry Press, 1993 (pages 183 à 192).
  • « Lisbonne », dans Revue des deux mondes (Paris), 1994, pages 90 à 97.
  • « Saramago, mage des mots », dans Nuit blanche (Québec), no 54, 1994, pages 62 à 64.
  • « Lettres d'hiver », dans XYZ (Montréal), no 36, 1994, pages 7 à 14.
  • « Pudding Shop », dans Le serpent à plumes (Paris), no 23, 1994, pages 53 à 56.
  • « Revenir », dans Les langages de la nuit, Québec, XYZ et Le Musée de la Civilisation, 1995 (pages 61 à 72).
  • « Ma première bibliothèque », dans Québec, des écrivains dans la ville, Québec, L'instant même et Le Musée du Québec, 1995 (pages 106 à 109).
  • « Le docteur Irsout Kaliray », dans Le moule à Gaufres (Paris), no 14, 1996, pages 202 à 207.

Quelques traductions[modifier | modifier le code]

  • Miguel de Unamuno, Paix dans la guerre (traduction française de Alain Guy et L. Jolicœur du roman Paz en la guerra), Québec, Le Beffroi, 1988.
  • Juan Carlos Onetti, Une nuit de chien (traduction française du roman Para esta noche), Paris, Christian Bourgois, 1987 ; réédition : Paris, U.G.E, 1990 (Coll. 10/18).
  • Juan Carlos Onetti, Les adieux (traduction française du roman Los adioses), Paris, Christian Bourgois, 1985; réédition : Paris, U.G.E., 1994 (Coll. 10/18).
  • Juan Carlos Onetti, Le puits (traduction française du roman El pozo), Paris, Christian Bourgois, 1985; réédition : Paris, U.G.E., 1994 (Coll. 10/18).

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

  • 1988: finaliste au Prix Adrienne-Choquette en pour son recueil de nouvelles L'Araignée du silence[1]
  • 1995: finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada pour Saisir l'absence[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Recherche - L'Île », sur litterature.org (consulté le ).
  2. a b c d e et f « Louis Jolicoeur — Dire le silence / Louis Jolicoeur, L’Araignée du silence, Québec, L'instant même, 1987, 127 p. », XYZ. La revue de la nouvelle, no 14,‎ , p. 64–69 (ISSN 0828-5608 et 1923-0907, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c et d Christian Desmeules, « Le vertige du derviche », sur Le Devoir (consulté le )
  4. André Brochu, « Monique Miville-Deschênes, Alexandre Lazaridès, Louis Jolicoeur », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 136,‎ , p. 20–21 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]