Michel Rabagliati

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Michel Rabagliati
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Michel Rabagliati au Festival d'Angoulême 2016
Naissance
Montréal, Canada
Activité principale
Auteur de bande dessinée, illustrateur
Distinctions
2006 prix Doug Wright du meilleur livre
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

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Michel Rabagliati (né le à Montréal, au Canada) est un auteur québécois de bande dessinée. Son personnage le plus connu est Paul.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel Rabagliati naît dans le quartier de Rosemont à Montréal. Il fréquente l'école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry à Montréal[1]. Il œuvre dans le graphisme à partir de 1981 et se lance dans l'illustration publicitaire et éditoriale à partir de 1988. Dès lors, il travaille pour différents magazines de Montréal, de Toronto et des États-Unis.

Admirateur d'André Franquin[2], il publie sporadiquement des planches d'humour dans quelques fanzines québécois comme Nosferatu de Ronald Mc Gregor (1989 - les trois planches de Rabagliati côtoyaient celles de Denis Rodier, Moebius, Hugo Pratt, Gene Colan et plusieurs autres et le tirage était limité à 100 copies, vendu à 1 $ l'unité) et L'Organe publié par Marc Tessier (où publie aussi Julie Doucet) . Mais c'est en 1998 qu'il crée son personnage le plus connu, Paul[3], publié aux éditions de la Pastèque en français et Drawn and Quarterly en anglais.

En 2002, son deuxième titre Paul a un travail d'été remporte le prix Bédéis Causa décerné par le Festival de la bande dessinée francophone de Québec, ainsi qu'un Harvey Award aux États-Unis. Depuis, plusieurs prix lui ont été décernés dont le Doug Wright Award pour la meilleure bande dessinée canadienne en 2006 ainsi qu'une mention spéciale du Prix des libraires du Québec en 2006 pour l'ensemble de son œuvre. En 2008, il illustre la pochette du CD La ligne orange, du groupe Mes Aïeux, pour laquelle le groupe reçoit le prix Félix pour la pochette de disque de l'année au Gala de l'industrie de l'ADISQ 2009.

Son sixième album, Paul à Québec, reçoit le prix du public lors du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême de 2010[4]. Un long métrage, Paul à Québec, en est également tiré en 2015[5], réalisé par François Bouvier, et produit par Caramel Films, mettant en vedette, entre autres Gilbert Sicotte, François Létourneau, Julie LeBreton et Louise Portal.

L'exposition Paul au musée, diffusée du au au Musée national des beaux-arts du Québec, rassemble plus de 100 planches et dessins de Rabagliati, mettant en évidence la démarche créative de l'auteur et faisant plonger le spectateur dans les recoins de son univers[6].

Paru en , Paul à la maison figure dans la sélection pour le fauve d'or au Festival d'Angoulême 2021[7].

En 2021, il participe à la campagne Écrire, ça libère ! , organisée par Amnesty International[8].

En mai 2023, l'organisme MU rend hommage à Rabagliati avec une murale intitulée Paul en appartement à 4802, rue Saint-Denis[9],[10]. On lui décerne l'Ordre national du Québec la même année[11].

En octobre 2023, il publie Rose à l'île. C'est une suite des Paul, mais sous un format différent, plus proche du roman illustré[12],[13],[14].

Publications[modifier | modifier le code]

En français
En anglais
  • Paul Apprentice Typographer in Drawn and Quarterly, vol. 3, Montréal, , p. 130-144.
  • Paul in the Country, Éd. Drawn & Quarterly. 26 pages.
  • Paul Has a Summer Job, Éd. Drawn and Quarterly. 152 pages.
  • Paul in the Metro in Drawn & Quarterly annual, vol. 5. 14 pages.
  • Paul Goes to the Hardware Store in Cyclops. 10 pages.
  • Paul Moves Out, Éd. Drawn & Quarterly. 114 pages.
  • Paul Goes Fishing, Éd. Drawn & Quarterly. 208 pages.
  • The Song of Roland, Éd. Conundrum Press. 184 pages.
  • Paul Joins the Scouts, Éd. Conundrum Press. 160 pages.
  • Paul Up North, Éd. Conundrum Press. 184 pages.
En espagnol
  • Paul va a trabajar este verano, Éd. Fulgencio Pimentel. 152 pages.
  • Paul en el campo, Éd. Fulgencio Pimentel. 120 pages.
  • Paul se muda, Éd. Astiberri. 114 pages.
  • Paul va de pesca, Éd. Astiberri. 208 pages.
  • Paul en Quebec, Éd. Astiberri. 184 pages.
En Italien
  • Paul ha un lavoro estivo, Éd. Coconino Press. 152 pages.
En néerlandais
  • Pauls vakantiebaantje, Éd. Oog & Blik. 152 pages.
  • Paul op het platteland, Éd. Oog & Blik. 48 pages.
En allemand
  • Pauls Ferienjob, Édition52. 152 pages.
En croate
  • Paulov ljetni posao, Éd. Fibra 152 pages.
En chinois
  • 不必为我歌唱, 新经典文化 / 四川美术出版社
  • 当尘埃落尽, 新经典文化 / 四川美术出版社

Filmographie[modifier | modifier le code]

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Lauréat de trois des six premiers prix Doug Wright, Rabagliati est le seul triple récipiendaire de ce prix.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Bérubé, André, Un café avec... Michel Rabagliati, EST Media Montréal, 18 septembre 2019, consulté en ligne le 14 janvier 2021.
  2. ↑ a et b Marius Chapuis, « Michel Rabagliati, en Paul position », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ « Paul à Québec Tome 6 de Michel Rabagliati », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. ↑ Fabien Deglise, « Bande dessinée - Paul à Québec honoré à Angoulême », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  5. ↑ (en) Allan Woods, « Celebrated comic book captures ‘quintessential Quebec’ », Toronto Star,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ Serge Pallascio, « Nous sommes tous Paul », Cap-aux-Diamants, no 124,‎ , p. 37 (ISSN 0829-7983 et 1923-0923)
  7. ↑ Antoine Oury, « BD : les sélections officielles du FIBD 2021 dévoilées », ActuaLitté,‎ (lire en ligne).
  8. ↑ « Des auteurs québécois soulignent la 20e édition d’Écrire, ça libère ! », sur La Presse, (consulté le )
  9. ↑ « MU » Paul en appartement : Hommage à Michel Rabagliati », sur MU (consulté le )
  10. ↑ Alexandre Vigneault, « Paul près de son appartement », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ « Michel Rabagliati – Ordre national du Québec », sur www.ordre-national.gouv.qc.ca (consulté le )
  12. ↑ « « Rose à l’île » : Michel Rabagliati ouvre son horizon », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ Rose à l’île chez La pastèque (lire en ligne)
  14. ↑ « Michel Rabagliati, Rose à l’île », sur www.trames.xyz (consulté le )
  15. ↑ Josée Lapointe, « Paul en format géant pour le 375e de Montréal », sur lapresse, (consulté le ).
  16. ↑ « De nouveaux compagnons des arts pour le Québec », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  17. ↑ Hélène Rietsch, « Festival international de la BD d’Angoulême : l’intégralité du palmarès 2021 », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]


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