Thomas Wiesel

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Thomas Wiesel
Thomas Wiesel à Strasbourg en 2024.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Thomas Matthieu WieselVoir et modifier les données sur Wikidata
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Thomas Wiesel, né le à Lausanne, est un humoriste suisse[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Thomas Wiesel naît le à Lausanne[2]. Il est issu d'une famille de culture juive[3]. Son père, gastro-entérologue[2], est né en Roumanie[4] ; sa mère est fribourgeoise et infirmière de formation[2]. Il a un frère et une sœur[2].

Elie Wiesel est le cousin de son grand-père paternel[5].

Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il étudie dans le même gymnase que Jonas Schneiter[6]. Diplômé d'HEC Lausanne en 2011[3], après un an à l'université d'Ann Arbor dans le Michigan[2], il commence une carrière de comptable dans une entreprise genevoise[7].

Parcours artistique[modifier | modifier le code]

En , il remporte le Banane Comedy Club à Lausanne devant Yoann Provenzano[3],[8]. Par la suite, il est apparu en particulier dans le Jamel Comedy Club[9], au Montreux Comedy Festival[10] et dans les émissions matinales de LFM[11] et One FM. En 2016, il a également une chronique dans l'émission Les Beaux Parleurs de La Première, en alternance avec d'autres humoristes[12].

En , Thomas Wiesel publie une vidéo critiquant le parti suisse conservateur Union démocratique du centre, suite à quoi il est bloqué du réseau social Facebook pendant plusieurs heures[13]. En , des suites d'une autre chronique sur le président turc Recep Tayyip Erdoğan qui déchaîne des insultes très violentes à son égard, il répond publiquement sur le réseau social en affirmant « je me remets en question constamment ». Il confesse être inspiré par le « roast ». C'est une façon de faire de l'humour à la télévision américaine qui consiste à se moquer sans concession d'une personnalité publique. De plus, il déclare que son but est « de faire rire pour faire réfléchir ». Il ajoute qu'il ne veut pas devenir une personnalité politique[14].

Lors du second semestre , il anime une chronique hebdomadaire dans l’émission Quotidien de Yann Barthès, sur TMC. La RTS lui consacre également un long reportage dans son émission Mise Au Point[15]. Darius Rochebin le reçoit également dans son émission d'entretiens : Pardonnez-moi[16].

Il fait la première partie du spectacle de Kev Adams et Gad Elmaleh tout est possible à l'Arena de Genève[17].

Du au , il fait partie de l'équipe de La Bande originale, l'émission de Nagui diffusée quotidiennement sur France Inter, pour une chronique humoristique[18].

Il multiplie les aller-retour en France, Belgique ainsi qu'au Québec. Il apprécie voyager à l'étranger pour écrire et jouer des blagues adaptées à l'actualité locale et à la façon de vivre du coin. Selon l'humoriste canadien Mike Ward, il l'a fait lors de sa venue au Bordel Comédie Club de Montréal[19].

Il présente à partir de une émission humoristique sur la RTS, appelée Mauvaise langue. Dans cette dernière, il analyse avec son humour cynique les faits d'actualité suisses ou étrangers. Il est accompagné par l'humoriste Blaise Bersinger. L'émission est inspirée des talk-shows américains. Thomas Wiesel dit notamment s'inspirer de Last Week Tonight with John Oliver ou The Daily Show du temps où Jon Stewart le présentait[20]. Lors de la seconde saison, Blaise Bersinger le remplace seul à la présentation de l’émission.

Le style d'humour de Thomas Wiesel est caractérisé en grande partie par l'autodérision[21] et la critique de l'actualité suisse et internationale.

Son agent était Pierre Naftule[3].

En 2017, il dénonce au directeur de la RTS l'usage de faux profils féminins sur les réseaux sociaux par le journaliste vedette Darius Rochebin pour entrer en contact avec de jeunes hommes[22]. Lorsque l'affaire devient publique en 2020, il se dit soulagé[23].

Le , il remporte le Prix de l'humour 2021 de la Société suisse des auteurs (Prix SSA de l'humour)[24].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il a évoqué sa stérilité dans un sketch[25].

Spectacles[modifier | modifier le code]

  • 2017 : Thomas Wiesel à Beaulieu[26]
  • 2019 : Ça va[27]
  • 2023 : Thomas Wiesel travaille[28]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Vertigo - Thomas Wiesel, humoriste romand », sur rts.ch (consulté le ).
  2. a b c d et e Christophe Passer, « Thomas Wiesel vit son heure de succès avec la peur que tout s’arrête », Le Matin Dimanche,‎ , p. 19 (lire en ligne [PDF])
  3. a b c et d Aïna Skjellaug, « Thomas Wiesel, la relève de l’humour romand », Le Temps, jeudi (consulté le ).
  4. Thomas Wiesel, « Thomas Wiesel - Merci l'UDC », sur YouTube, (consulté le ).
  5. Aïna Skjellaug, « Thomas Wiesel, la relève de l’humour romand », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. Virginie Nussbaum, « Thomas Wiesel: «Mon grand-père aurait pu être humoriste» », Le Temps,‎ , p. 40 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  7. « Sur une terrasse avec… Thomas Wiesel… », sur Lausanne Cités (consulté le ).
  8. Guillaume Laurent, « Thomas Wiesel remporte le Banane Comedy Club » Accès payant, sur 24heures.ch, (consulté le ).
  9. « 20 minutes - « Le jour du tournage, il y avait une grosse tension » - Television », sur 20 Minutes (consulté le ).
  10. « Le Montreux Comedy lance son Eurovision du rire », sur 24heures.ch (consulté le ).
  11. « L'Hebdo », sur hebdo.ch (consulté le ).
  12. Caroline Rieder, « Avec « Les beaux parleurs », l’humour, c’est sérieux », 24Heures, 24heures, VQH,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le ).
  13. « 20 minutes - Bloqué par Facebook après un sketch, il crée le buzz - Vaud », sur 20 Minutes (consulté le ).
  14. « Portrait – Thomas Wiesel, le Romand qui dérange certains s’exprime », leMultimedia.info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Thomas Wiesel, succès et revers d'une carrière fulgurante », rts.ch,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Vidéo : Thomas Wiesel », sur Play RTS (consulté le ).
  17. « Sous le regard caustique de Thomas Wiesel », sur lagruyere.ch, (consulté le ).
  18. Dernière chronique de Thomas Wiesel, comme en témoigne Nagui dans l'extrait vidéo.
  19. Sous Écoute, « MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #127 – (Thomas Wiesel et Daniel Tirado) », (consulté le ).
  20. « Thomas Wiesel présentera un nouveau divertissement de la RTS », leMultimedia.info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Nicolas Crousse, « Humour : Thomas Wiesel, un drôle de Romand » Accès payant, sur lesoir.be, (consulté le ).
  22. Boris Busslinger, Célia Héron, Sylvia Revello, « La RTS, Darius Rochebin et la loi du silence », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  23. (de) Eva Hirschi, « "Wacht endlich auf, tut was!" », sur zeit.de, (consulté le ).
  24. Patrizia Rodio, « Prix SSA de l’humour 2021 – La verve de Thomas Wiesel fait mouche », sur 24heures.ch, (consulté le )
  25. Yseult Théraulaz, « La stérilité masculine sous le feu des projecteurs », sur Tribune de Genève, (consulté le ).
  26. « Thomas Wiesel à Beaulieu - Spectacle entier » (consulté le )
  27. Virginie Nussbaum, « Thomas Wiesel se tire le portrait », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  28. Virginie Nussbaum, « Thomas Wiesel, ce travailleur modèle », Le Temps,‎ , p. 17 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]