Tornade chez les flambeurs

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Tornade chez les flambeurs
Auteur Georgius
Pays France
Genre Roman policier
Éditeur Gallimard
Collection Série noire no 330
Date de parution 1956
Nombre de pages 183
Chronologie

Tornade chez les flambeurs est un roman policier écrit par l’écrivain français Georgius en 1956. C'est le deuxième roman publié par l'auteur, et l'on y retrouve le personnage de Jo Barnais, censé être l'auteur du premier : Mort aux ténors. En revanche, Tornade chez les flambeurs paraît sous la signature de Georgius, le pseudonyme de Jo Barnais étant simplement rappelé entre parenthèses. Ce sera le cas pour tous les autres romans de l'auteur, bien que le personnage de Jo Barnais n'apparaisse plus dans aucun d'entre eux.

Résumé[modifier | modifier le code]

En dépit de ses principes, Jo Barnais prend à bord de sa Simca grand sport une jeune auto-stoppeuse, prénommée Danielle. Une voiture les rattrape, le passager tire sur les pneus de la Simca. Accident. Jo Barnais se réveille à la clinique de Fontainebleau, où la jeune Danielle est enlevée au milieu de la nuit. Avec l'aide des policiers Lambert et Chadal, Jo va mener une enquête dans le milieu des courses hippiques (éventuellement truquées) et des paris clandestins, où les coups bas se multiplient entre bookmakers rivaux.

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Joseph Beauharnais, dit Jo Barnais, dit Jo le Baryton : artiste de music-hall.
  • Inspecteur Lambert : enquêteur à la Brigade Criminelle de la P. J.
  • Inspecteur Chadal : bras droit de Lambert.
  • Danielle Berquin : l'auto-stoppeuse.
  • Dr Granger : médecin à la clinique de Fontainebleau.
  • Carl Breyer : propriétaire-entraîneur hippique.
  • Dédé-la-Châtaigne : bookmaker.
  • Lulu-P'tit bras  : auxiliaire de Dédé.
  • La Béquille : auxiliaire de Dédé.
  • M. Jacques : bookmaker.
  • Mado : maîtresse de M. Jacques.
  • Paulo-le-Brésilien : bras droit de M. Jacques.
  • Alec Spirs : jockey.
  • James Bleustein : entraîneur hippique.
  • Billy : lad de Bleustein.
  • Bob et le Niçois : gangsters.
  • M. Schlutz : diamantaire.

Édition[modifier | modifier le code]

Commentaire[modifier | modifier le code]

Comme dans Mort aux ténors, le récit est à la première personne et le narrateur, Jo Barnais, use d'une langue argotique, avec un lexique spécifique au milieu des courses hippiques, que l'auteur semble bien connaître. Toutefois, la deuxième partie du roman est un long retour en arrière (huit mois) sur des événements auxquels le narrateur n'a pu assister. Le récit passe alors à la troisième personne, avec un style moins caractéristique.

Autour du livre[modifier | modifier le code]

  • Sur le rabat de la jaquette, au lieu des interrogations sur l’identité de l'auteur que l'on trouvait sur celle de Mort aux ténors, figure la photographie de Georgius. Le "mystère" sur la véritable identité de Jo Barnais n'aura donc duré que quelques mois (de février à si l'on se fie aux dates de première impression des deux romans).