Fichier:Guettard-1759-accidents des coquilles fossiles-3e partie-pl.2.jpg

Français : Jean-Étienne Guettard, 1759. Planche accompagnant son Mémoire sur les accidents des coquilles fossiles, comparés, à ceux qui arrivent aux coquilles qu'on trouve maintenant dans la mer, 3e partie, 1759, p. 399-419.

Planche 2, à la suite de la p. 418.
Explication des figures : p. 418 et 419 (fig. 1) ; et p. 419 (fig. 2) :
Fig. 1 : Schite [sic] de la mine de charbon de Saint-Chaumont en Lyonnois, sur lequel sont empreintes des branches d'un grand nombre de fougères, de capillaires de différentes espèces qui y sont en creux ou en relief.
On a réuni sur la même pierre les empreintes des différentes pierres ; celles qui sont en creux & en relief on été copiées d'après des empreintes qui étoient sur une même pierre & près l'une de l'autre, ce qui prouve que la même espèce de fougères ou de capillaires, dans le temps qu'elle s'est empreinte, étoit placée sur l'une ou l'autre face, & que cela ne vient point de ce que la matière du schiste a pris l'empreinte du dessous de ces feuilles, après qu'elles se furent détruites, & qu'il se fit un nouveau dépôt de la matière du schiste, comme quelques auteurs l'ont soutenu. Les empreintes de la même espèce de fougères ou de capillaires étant souvent si près l'une de l'autre qu'elles se touchent, il est plus que probable qu'elles se sont faites en même temps & sur le même dépôt de la matière de la lame de schiste où elles se voient maintenant.

Fig. 2 : Empreinte d'une feuille de roseau ou de palmier sur un morceau d'un schiste, semblable à celui de la fig, 1, et tiré du même endroit.